Les mesures prises contre la Russie sont un poison lent, estime la prévisionniste de l'Economist Intelligence Unit.

Alors que le G7 est en passe d'interdire la vente de la pierre précieuse russe sur le sol des pays membres, les diamantaires du port belge s'inquiètent et s'écharpent. Pourtant, dans ce marché opaque, il est facile de dissimuler l'origine exacte d'un diamant.

Faut-il autoriser les Russes à cosigner des articles scientifiques ? Au sein du laboratoire européen pour la physique des particules, en Suisse, la question divise.

La guerre en Ukraine et les sanctions internationales bouleversent le monde académique russe. Certains scientifiques ont choisi l'exil, les autres adoptent le système D.

La société française, qui a fait le choix de poursuivre ses activités sur le territoire russe malgré l'offensive en Ukraine, aurait livré gratuitement des marchandises à l'armée de Vladimir Poutine, selon des documents obtenus par l'ONG Bellingcat, le site d'investigation "The Insider" et "Le Monde". La direction du groupe dément.

Sanctionnée après son invasion de l'Ukraine en février 2022, la Russie tente de tirer profit de son statut de puissance de l'Arctique. Sa zone économique exclusive (ZEE) y couvre 45 % des eaux, un avantage sur les autres nations convoitant cette région, comme la Chine ou les États-Unis. Nouveau théâtre des rivalités géopolitiques, le pôle Nord se présente comme une issue pour Moscou, qui doit s'adapter à la guerre ukrainienne.

Comme l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ou l’ancien dictateur soudanais Omar Al-Bachir, le numéro un russe dormira-t-il un jour dans une cellule du quartier pénitentiaire de la Cour pénale internationale ? En lançant un mandat d’arrêt contre l’homme fort de Moscou, l’institution de La Haye ne joue pas seulement sa crédibilité mais aussi son avenir.

Alors que nombre d'Etats africains s'abstiennent de condamner l'invasion de l'Ukraine, Moscou récolte les fruits de son retour sur le continent.

Alors que les suspicions de crimes de guerre russes s’accumulent, un front hétéroclite de pays africains, arabes, asiatiques et sud-américains continuent de prôner le non-alignement dans la guerre en Ukraine. Pour des raisons stratégiques ou économiques, ils se sont abstenus lors des votes à l’ONU condamnant l’agression russe, voire ont pris parti pour Moscou. Un axe Nord-Sud semble se dessiner, rebattant les cartes des alliances traditionnelles. Sommaire. Tous unis contre la Russie, vraiment ? Les pays arabes contraints au grand écart. L'ambiguë neutralité de l'Afrique.

Les appels à saisir les actifs immobilisés russes au profit de l'Ukraine se multiplient en Europe. Mais certains, dont Paris, freinent.