Alors que les prix des produits alimentaires ne cessent de grimper, les volumes de consommation des Français sont, eux, en nette baisse. Les plus précaires sont contraints de sauter des repas. Ceux qui s'en sortent un peu mieux rognent sur certaines dépenses, au risque d'acheter des aliments de moindre qualité. Sommaire. Malbouffe ou no-bouffe ? A Montpellier, on teste une sécurité sociale alimentaire. A Denain, un chèque sans condition mais pas sans arrière-pensées.

Didier Leschi est devenu l'interlocuteur privilégié lorsqu'on veut aborder les sujets migratoires. Celui qui est à la tête de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) propose une édition augmentée de son ouvrage "Ce grand dérangement". Une lecture indispensable pour traverser le brouillard idéologique. Discussion.

Le conflit sur la réforme des retraites est le produit explosif de la méthode présidentielle : couper dans la dépense publique en excluant toute mise à contribution des entreprises, ignorer les syndicats, l'opinion publique et bafouer la démocratie parlementaire. Au risque d'accentuer la crise de régime. Sommaire. Les trois fautes d'Emmanuel Macron. Pourquoi la France est-elle incapable de passer des compromis sociaux ? "L'usage du 49.3 est devenu banal mais reste brutal". "Nouvelle époque" à la CFDT. Comment éviter que Marine Le Pen ne profite du fiasco des retraites.

Dans nos sociétés modernes, de plus en plus connectées et en interaction permanente, la propension à tout noter et tout évaluer va croissant, qu’il s’agisse d’apprécier un échange téléphonique, de noter un service de livraison ou un rendez-vous médical, de donner son avis sur une photo, un article, etc. : l’individu / consommateur / citoyen est régulièrement sollicité pour exprimer son avis.

En tant que travailleurs et en tant que consommateurs, les migrants participent à la vitalité économique du pays où ils vivent. La présence préalable d’une diaspora structurée peut faciliter leur intégration. Détails. Quelques données chiffrées.

Les salariés français sont confrontés à une complexification de leurs droits en 2019. Les recours aux prud'hommes sont en baisse depuis plusieurs années en raison de procédures plus longues, plus difficiles à mettre en place et du recours en hausse aux ruptures conventionnelles individuelles. Le barème d'indemnisation des salariés a également été revu en faveur des employeurs, et ce malgré les protestations des conseils prud'hommales. Les salariés doivent aussi faire face à une poussée de "novlangue", les modifications du code du travail étant émaillées de termes complexes et alambiqués.

En 2018, la France comptait plus de neuf millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté. Peut-elle rester passive devant un tel scandale ? La pauvreté affecte toute l’existence de près de 15 % de la population et les inégalités sont aujourd’hui reparties à la hausse, comme l’indique le « Portrait social de la France » publié par l’Insee en novembre 2019. Sommaire. Un sujet éminemment d'actualité. Les biffins se rebiffent. Les récupérateurs de ferraille. La mécanique de rue n'est pas "sauvage" ! Mesurer la pauvreté, pas si simple ! Les difficultés de l'accompagnement social.

Alors que les années 1950 sont souvent perçues comme la période du consensus keynésien aux Etats-Unis, en particulier dans le nord-est libéral, une étude du débat politique new-yorkais montre que la fraude sociale s’impose, à cette époque, comme un enjeu important pour les élus locaux et devient une catégorie d’action publique. Fondé sur des textes de lois, des correspondances d’élus et des articles de presse, cet article s’intéresse à la construction de la fraude comme un problème politique à New York pendant les années 1950.

Le vaste mouvement de mécontentement qui s'est manifesté en France ou travers des manifestations des "gilets jaunes", initiées il y a un an maintenant, témoigne d'un fort sentiment d'abandon d'une partie de la société française. Si les situations des manifestants sont très diverses et leurs revendications parfois disparates, ce sentiment d'être acculé, de se trouver dons une sorte d'impasse socio-économique, est-il étayé par les observations statistiques ?

La pandémie de Covid-19 et le "grand confinement" ont entraîné des bouleversements majeurs aux plans économique, social et politique, dont sans doute nous mesurons encore mal les conséquences à moyen et à long terme. Ils ont aussi suscité un débat — certes caricatural — entre les partisans d’un plan de relance qui permettrait de restaurer "le monde d’avant" et ceux qui, au contraire, y voient l’occasion de jeter les bases d’un "monde d’après" qui, sauf effondrement, serait plus durable, inclusif et solidaire. Quel pourrait être ce monde d’après, cette alternative ?

Inflation galopante, prix de l'énergie, hiver annoncé rigoureux, réforme des retraites... Le début de l'année 2023 s'annonce éprouvant pour les Français et Françaises les plus vulnérables. Mais comment sortir d'une position défensive ? Comment rallier les classes laborieuse à un grand projet de bifurcation écologique et sociale ? Ces questions, le député François Ruffin ne cesse de se les poser depuis des années, et d'avancer à tâtons.

Pour justifier le report de l'âge de la retraite, la Première ministre avance des arguments de justice et de progrès. Les syndicats lui donnent rendez-vous dans la rue. Sommaire. Les classes moyennes et les femmes vont payer. Un report à 64 ans dont on peut se passer. Détails. Pas de chiffres.