Sur les réseaux sociaux comme dans certains quartiers populaires, une autre France s'est exprimée. Sans commune mesure avec l'émotion qui a submergé le pays. Mais assez significative pour inquiéter.

Frappée au coeur dans l'attaque de la porte de Vincennes, la communauté juive est tiraillée entre la peur, l'envie de partir et la révolte.

Le grand reporter à "Charlie Hebdo" est l'un des rares rescapés du massacre. Il se souvient.

Des Buttes-Chaumont à Gennevilliers, en passant par la case prison, les frères Kouachi se sont fabriqués lentement mais sûrement des vies de terroristes en puissance. Avant de commettre l'attentat le plus meurtrier depuis un demi-siècle en France. Récit.

Comment procureur, policiers, gendarmes et services de renseignement ont mené l'enquête ? Quelles failles ont permis aux trois terroristes de passer à l'acte ?

La philosophe américaine Avital Ronell évoque le choc français à la lumière des événements survenus en 2001.

C'est désormais une certitude : les tueurs de "Charlie Hebdo" et de l'Hyper Cacher n'ont pas préparé les attentats seuls. Qui les a aidés ? Avec quel argent ? Quelles armes ? Récit exclusif des douze jours qui ont précédé leur passage à l'acte.

La page du sursaut républicain et fraternel est tournée. Comme le montre une enquête du Cevipof, c'est un pays plus angoissé et fracturé encore qui se relève des attentats de janvier 2015.

Depuis les attentats, de nombreux Français, à Paris comme en province, ont le sentiment d'avoir basculé dans une société en guerre. Sonnés, révoltés ou déterminés à faire face, ils oscillent entre la peur et l'envie de continuer à vivre comme avant.

Le donneur d'ordre des tueurs de Paris est un jeune djihadiste belge de 28 ans seulement. En moins de deux ans, Abdelhamid Abaaoud s'est hissé dans la hiérarchie de Daech, en se jouant des services de renseignement.

Le juge antiterroriste a quitté ses fonctions deux mois avant les attentats de Paris. Travailleur, grande gueule, attiré par la lumière, il avait prévenu du danger imminent. Enquête sur un magistrat singulier.

Oubliées, les réserves souvent de mise après les attaques contre "Charlie" et l'Hyper Cacher : depuis les attentats de la mi-novembre, de nombreux musulmans ont ressenti le besoin de dénoncer les terroristes, ces "ennemis" qui n'ont rien compris au Coran.