Peut-on imaginer maîtriser ce qu'on ne comprend, au mieux, qu'à moitié ? Non, et c'est bien la difficulté à laquelle se heurtent physiciens et ingénieurs qui travaillent sur ce qu'on nous promet sous le terme de « seconde révolution quantique » : ordinateurs et cryptographie quantique. Aussi convient-il peut-être de revenir aux fondamentaux, aux concepts de base de la physique, ceux de la thermodynamique, et de tenter de les réinterpréter dans le monde quantique.

À l’heure du bouleversement promis par l’ordinateur quantique, les cryptographes, dans l’industrie et les institutions, s’interrogent. Comment conserver la confidentialité des données numériques si cette machine rend caduc le chiffrement de tous les systèmes utilisés jusqu’ici ? En lançant une compétition mondiale où s’affrontent les meilleurs algorithmes classiques imaginés pour résister à leurs homologues quantiques. Cette cryptographie post-quantique n’en est qu’à ses débuts.

Copernicien. Atos a conçu un simulateur inédit d'ordinateur de nouvelle génération. Décryptage avec son PDG. Entretien.

En développant l'ordinateur le plus puissant au monde, la start-up française veut redorer l'image d'une technologie aux promesses lointaines.

Un jour, la puissance de calcul de ces ordinateurs d'un genre nouveau pourrait casser le système qui protège nos paiements et nos secrets militaires.

Dans quelles situations un ordinateur quantique est-il vraiment plus puissant qu'un ordinateur classique ? C'est une question étonnamment subtile à laquelle les physiciens sont toujours confrontés, des décennies après l'avènement de l'ère quantique.

Dans tous les domaines, les chercheurs en rêvent. L'ordinateur quantique, par sa vitesse de calcul informatique exponentielle, pourrait faire avancer la science à pas de géant, de la santé à la lutte contre le réchauffement.

La physique des particules a révolutionné notre vision de l’infiniment petit. A tel point qu’elle a bousculé son plus célèbre promoteur, Albert Einstein.

Depuis quelques années, l'ordinateur quantique fait régulièrement la une des journaux, tandis que de grandes firmes comme Google ou Microsoft dépensent des millions de dollars dans des projets relatifs à ces nouvelles machines qui selon certains experts ne verront jamais le jour, en tout cas pas dans un futur proche. De quoi s'agit-il au juste ?

Les spécialistes de la cryptographie se préparent à l’arrivée de nouveaux ordinateurs quantiques qui briseront leurs algorithmes de chiffrement. Le dossier se conclut par l'article intitulé "Cryptographie quantique, le protocole qui échappe aux espions".

C'est ce que laisse entendre un article récemment publié par une équipe de l'université d'Harvard. Effet d'annonce, réelle découverte, preuve de concept pour de futures expériences... il est difficile de s'y retrouver tant cette étude se situe à la confluence d'idées complexes. Décryptage.

Derrière les promesses de l'ordinateur quantique et les effets d'annonce, les défis théoriques et techniques sont encore nombreux. Erreurs, qubits physiques, profondeur de portes, puissance de calcul... Autant de contraintes interconnectées, que les spécialistes cherchent aujourd'hui à alléger pour construire l'ordinateur de demain. Sommaire. « L’ordinateur quantique ne se résume pas à une course aux qubits ». Calculer plus vite... et sans erreurs ?