La presse réformiste qualifiait Sanders de « populiste idéaliste » et sa « candidature de témoignage » était saluée d'un sourire avant qu'il ne soit pris au sérieux, en particulier depuis sa série continue de victoires de fin mars à début avril 2016... Après avoir ricané de ses saillies, ignoré son travail de terrain auprès d'une Amérique progressiste que l'on croyait exténuée, les médias et Hillary Clinton ont tardivement consenti à lui prêter attention. Tous se rendent aujourd'hui à l'évidence : ils n'ont pas vu venir le vieil homme et ne parviennent pas à expliquer son ascension.

Le triomphe de Bernie Sanders à la primaire démocrate du New Hampshire de 2016 est un coup de tonnerre. Remportée avec plus de vingt points d'avance sur la machine Clinton, cette victoire, la plus éclatante d'un candidat non sortant depuis Kennedy en 1960, est sans doute historique, à commencer par le fait que Sanders est le premier candidat non chrétien à remporter la primaire d'un Etat.

Agé de 74 ans, le candidat "socialiste" à l'investiture du Parti démocrate séduit les plus jeunes. Au grand dam de sa rivale, Hillary Clinton.

Electeurs à cran, rejet de l'establishment, violence dans les meetings... Rarement la course à la Maison-Blanche aura été aussi agitée et aussi imprévisible. Quelle que soit l'issue des primaires, une chose est sûre, les "phénomènes" Donald Trump et Bernie Sanders laisseront des traces dans la vie politique américaine. Sommaire. Révolution à l'Américaine. Une violence inédite. Comme "un cancer à évolution lente". Les trois peurs de l'Amérique. La faute aux Républicains.

Lors des primaires décisives de l'Etat de New York, le 19 avril 2016, les électeurs de la Grosse Pomme vont devoir choisir entre trois candidats aux fortes connexions locales : Donald Trump, Bernie Sanders et Hillary Clinton.

Le concurrent d'Hillary Clinton dans les primaires démocrates n'est pas un homme politique comme les autres. En témoignent son parcours, loin de "l'establishment", et ses convictions que ne renierait pas Thomas Paine, révolutionnaire anglo-américain du XVIIIe siècle.

Un vent de révolte agite la classe moyenne, qui favorise lors des primaires les candidats anti-establishment, Donald Trump à droite et Bernie Sanders à gauche. Jusqu'où iront-ils et quelles sont les raisons profondes de cet engouement ?

Les primaires pour l'élection présidentielle américaine de novembre 2016 débuteront le 1er février. Côté démocrate, Mme Hillary Clinton est donnée favorite, mais son adversaire socialiste Bernie Sanders a réalisé une percée remarquée au cours des derniers mois. S'il suscite l'opposition des médias et de l'establishment de Washington, ses idées ont su catalyser une part du mécontentement populaire.

Retour sur la campagne présidentielle américaine, les choix stratégiques des deux partis candidats, les Républicains et les démocrates, et le traitement médiatique de l'événement, qui ont entraîné le succès de Donald Trump et la défaite d'Hillary Clinton, en novembre 2016. Avec deux millions de voix de moins que son adversaire sur l'ensemble du pays, Donald Trump doit sa victoire aux Etats-clés de la Rust Belt ("ceinture de la rouille") qu'a délaissés Mme Hillary Clinton. Le franc-tireur socialiste Bernie Sanders aurait-il pu endiguer le phénomène Trump ?