Pour la quatrième fois en quatre ans, les électeurs espagnols sont allés voter, et le résultat laisse intacte l'interminable crise politique du pays. L'ultradroite de Vox fait un score historique, les centristes de Ciudadanos s'effondrent et, malgré, semble-t- il, un accord de gouvernement, le PSOE et Podemos n'ont pas la majorité au Parlement.

La rencontre, aux Pays-Bas, entre Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, qui ne s'étaient pas vus depuis dix ans, augure-t-elle d'une alliance à même de se concrétiser dans les urnes ? Eléments de réponse.

Le 5 février 2020, l’union du centre droit (CDU et FDP) avec l’AfD en vue de prendre le pouvoir en Thuringe a déclenché un séisme. Salutaire pour la démocratie, si les pratiques politiques changent.

La bataille pour la succession d’Angela Merkel à la chancellerie et à la tête de son parti est lancée. Si la CDU se droitise, la gauche ne doit pas paniquer : avec les écologistes, elle pourrait y trouver avantage.

Une coalition de droite et de centre droit va apaiser la vie politique israélienne, même si son programme est néfaste pour les Palestiniens. Mais elle risque d’imploser à la première crise, craint "Ha’Aretz".

Porté par les sondages, le parti vert manque encore de candidats et d'expérience du pouvoir.

Après une période de tensions avec le président Kaïs Saïed, le patron d'Ennahdha et titulaire du perchoir veut calmer le jeu, tout en rappelant que son parti demeure une force politique incontournable. Et un partenaire obligé.

Sur la côte du Languedoc, où le vote Le Pen cartonne depuis longtemps, des cadres de la droite classique s'allient désormais avec le RN pour les élections municipales. Des attelages à la sauce Robert Ménard.

Après la débandade du premier tour, La République en marche s'est raccrochée à des alliances de circonstance, le plus souvent avec la droite. Et dans de nombreuses villes, le parti présidentiel est condamné à demeurer spectateur.

Faconde populaire, communisme canal historique, héritage stalinien : l'ancien secrétaire général du PCF, né il y a cent ans, le 7 juin 1920, semble incarner une ère politique enterrée. Mais certaines de ses prises de position paraîtraient presque prophétiques aujourd'hui, à l'heure où la gauche fait le compte de ses propres erreurs.

Emiettés en une myriade de formations et sans chef incontesté, les partis de gauche multiplient les alliances aux municipales et réfléchissent à une candidature commune pour 2022. Mais le flou règne concernant le projet politique, l'identité de la tête d'affiche et les modalités de sa désignation.

A l'issue de la crise sanitaire, la gauche et les écologistes rêvent d'un programme commun alliant politique sociale et environnementale. Reste à s'accorder sur un leader pour les porter au pouvoir.