Le 11 mars, le CNC inaugurait la deuxième phase de son "Plan Action !". Piste pour l'avenir et surtout façon d'intégrer le travail de fond de nombreuses associations du cinéma français, ce début de cheminement délicat, non sans contradictions, annonce un changement profond dans les prochaines années. Sommaire. Court bilan écologique du cinéma français. Dans la fabrique du "déni cosmique" (et de quelques manières de s'en sortir). Ruisseaux et tracas. L'équilibre et la lisière : rencontre avec Thomas Cailley, Dominique Marchais et Thomas Salvador. Dans quel "environnement" préserver le cinéma ?

Rapprocher "The Brutalist" (Brady Corbet, 2024) de "L'Extase et l'Agonie" ("The Agony and the Ecstasy", Carol Reed, 1965) pourrait sembler surprenant. Au-delà de leur lien thématique (représenter l'art et, en particulier, sa pratique), les deux longs métrages proposent des modes de production radicalement opposés.

Encore peu connus en France, les films réalisés par des cinéastes appartenant à la diaspora musulmane et établis dans des pays germanophones (Autriche ou Allemagne) commencent à être diffusés sur nos écrans. Voilà que sort "Moon", le deuxième long métrage de fiction de Kurdwin Ayub, réalisatrice autrichienne d'origine kurde irakienne née en 1990.

"Cloud" et "Chime" de Kiyoshi Kurosawa coexistent en salles, donnant l'impression que deux films télépathes se dévisagent pour se confier sans piper mot un secret nébuleux. Présenté à la dernière Mostra, "Cloud" suit les pas d'un employé d'usine démissionnant pour devenir revendeur en ligne, avant que sa petite affaire de margoulin ne s'effondre sur lui. Plus court mais plus dense, "Chime" raconte en 45 minutes le basculement d'un professeur de cuisine dont l'élève est poussé au suicide par un mystérieux son qui résonne dans son crâne.