Tièdes durant la dernière présidence de M. Barack Obama, les relations entre l’Arabie saoudite et les États-Unis se sont réchauffées depuis l’entrée en fonctions de M. Donald Trump. Une amélioration surprenante quand on connaît la virulence des attaques de ce dernier contre la monarchie wahhabite avant son élection, mais qui doit beaucoup à l’efficacité du lobby américain prosaoudien.

Les prétentions protectionnistes du nouveau président américain, à supposer qu'elles soient tenables, remettent les États latino-américains au défi d'un renforcement de leurs liens économiques et politiques. Cependant, des risques de fragmentation demeurent ou apparaissent.

M. Donald Trump a annoncé le 24 mai 2018 à M. Kim Jong-un l’annulation de la rencontre américano - nordcoréenne prévue pour le 12 juin. Au-delà des ruses rhétoriques visant à arracher des concessions à l’autre partie, tous deux divergent sur la méthode pour dénucléariser la péninsule. Le président sud-coréen Moon Jae-in, lui, ne ménage pas ses efforts pour aboutir à un traité de paix.

Abou Dis, la ville choisie par Donald Trump et ses alliés pour y établir le siège du pouvoir palestinien est une sinistre bourgade des faubourgs de Jérusalem, coupée de tout par le mur de séparation.

Destinée à normaliser les rapports américano-russes, la rencontre entre M. Donald Trump et M. Vladimir Poutine, le 16 juillet 2018, a tourné à la confusion. De quoi pousser un peu plus la Russie dans les bras de la Chine, malgré le déséquilibre de puissance entre les deux pays. Moscou et Pékin ont renforcé leurs liens ; mais tous deux défendent leurs intérêts... qui ne coïncident pas toujours. Présence également d'un article intitulé : "Hier, révolutionnaires et rivaux".

Une enquête menée par la chaîne qatarie Al-Jazira dévoile les méthodes des groupes de pression américains favorables à Israël. Mais, soucieux de ne pas s’aliéner ces organisations dans son contentieux avec l’Arabie saoudite, le Qatar a gelé la diffusion du reportage.

Partie de poker ou jeu de dupes, les mots manquent pour qualifier l’enchaînement rapide de contacts qui a mené au sommet Kim-Trump de Singapour en juin 2018 et à la reprise d’une négociation active menée pour l’essentiel par le secrétaire d’État américain à Pyongyang.

Crise de prolifération régionale au début des années 1990, le contentieux nucléaire nord-coréen est devenu en un quart de siècle une crise stratégique mondiale. Face à la mise en œuvre d’une volonté implacable de Pyongyang, les efforts diplomatiques déployés depuis 1993 n’ont pas permis d’enrayer la nucléarisation de la politique de sécurité du pays, désormais possesseur de l’arme nucléaire et face auquel les marges de manœuvre sont étroites.

Valise nucléaire, tambouille électorale, Otan. .. Voici quelques-uns des incroyables échanges entre les anciens présidents américain et russe, Bill Clinton et Boris Eltsine, que les Etats-Unis viennent de déclassifier.

Emmanuel Macron se rêve en conciliateur planétaire. Sa méthode : parler à tous en tentant de se démarquer des Etats-Unis.

En Centrafrique ou au Soudan, où deux généraux rivaux s'affrontent les armes à la main, le chef de la CIA tente de contrer l'influence du patron du groupe Wagner en Afrique.

Aux États-Unis, les sionistes les plus militants sont... chrétiens. Pro-Netanyahou, très à droite, ces croyants pèseront lourd dans l'élection de novembre, alerte l'historien Jean-Pierre Filiu.