Dans le très attendu "Lunar Park" Bret Easton Ellis abuse de l'autopastiche, imite Stephen King et enferme son lecteur dans une maison hantée. Décevant.

Ce roman atypique reconstitue la vacuité affective du psychopathe. Ce livre a fait scandale par sa violence, mais son traitement des liens entre la psychopathie et les milieux de la finance en font une oeuvre pionnière.

Vingt-cinq après, que sont devenus les ados paumés de Moins que zéro ? En les retrouvant, Bret Easton Ellis signe un roman noir hollywoodien où il règle les comptes de son narcissisme et de son ego, de ses masques et de ses illusions. Suite(s) impériale(s) s'impose comme le chef-d'oeuvre de cette rentrée.

Et si les experts du monde entier avaient pris le temps de lire les grands romans américains plutôt que leurs grilles de sondage ? Ils y auraient découvert un pays taraudé par la tentation autoritaire, le spectre fasciste, l'ombre grandfissante d'un milliardaire à crinière blonde. Retour sur trois classiques diablement prophétiques.