La Camargue et La Réunion sont terres de moustiques. Dans le Sud de la France, Aedas caspius, moustique simplement gênant. Dans l'océan Indien, Aedes albopictus, vzecteur du chikungunya. En 2006, la lutte contre eux fut active. Avec quels avantages et quels risques ?

Virus du Nil, paludisme, dengue : les maladies du Sud gagnent de plus en plus de terrain et s'étendent progressivement à l'ensemble de la planète. Réchauffement global et mondialisation à outrance leur ouvrent grand les frontières.

Les maladies transmises par les moustiques tuent plus que les guerres. Mais l'espoir est permis : pour neutraliser ces insectes, les scientifiques mettent au point tout un arsenal de méthodes innovantes, allant de manipulations génétiques à des pièges efficaces.

Après l'Italie en 2007, c'est dans le sud-est de la France que le moustique tigre, vecteur de ce virus tropical, se propage. Au point de relancer cet été 2012 la lutte contre le risque d'épidémie...

Alors que de nouvelles espèces de moustiques porteurs de virus mortels arrivent en Europe, leur suivi est aujourd'hui devenu un véritable enjeu sanitaire. Signalement!, agressivité, mobilité : voici comment se garder d'eux cet été.

Le vecteur du virus qui a frappé la Réunion a colonisé le monde en deux décennies. Sa présence dans le sud de la France inquiète les spécialistes.

Transmise par de petits moustiques, cette maladie tropicale gagne la France. La faute au réchauffement climatique et à la population canine qui lui sert de vivier.

En utilisant une souche vaccinale recombinante du virus de la rougeole, des chercheurs de l'Institut Pasteur ont mis au point un candidat-vaccin contre l'infection par le virus du Nil oriental.

Un an et demi après le début de l'épidémie de la Réunion, le virus du Chikungunya s'est propagé aux autres DOM-TOM de l'océan Indien et aux îles qui les entourent. Tout a commencé par la rencontre d'un arbovirus africain et d'un moustique asiatique.

West Nile a atteint la Camargue en août. Pas de panique : s'il est dangereux pour les chevaux, il est généralement bénin pour l'homme.

Si l'on infecte des moustiques vecteurs de la dengue avec certaines bactéries, on bloque la réplication du virus en leur sein. En libérant ensuite ces insectes dans la nature, les chercheurs espèrent limiter fortement la propagation de la maladie.