Avec son formidable nouveau film, joué par Hanna Laszlo, Nathalie Portman et Hiam Abbass, le cinéaste israélien donne du Moyen-Orient actuel des images nuancées, à des années-lumières des simplifications idéologiques et médiatiques.

En 1973, Amos Gitaï a 22 ans. Membre d'une équipe héliportée, il secourt les victimes avant d'être gravement blessé. Une expérience traumatisante qui a décidé de son destin de cinéaste.

Il y a vingt ans, le Premier ministre qui voulait la paix au Proche-Orient était tué. Le réalisateur raconte comment dans un film dont certains rabbins et Benyamin Netanyahou ne sortent pas indemnes. Il vient d'être projeté à Tel-Aviv et à Jérusalem. "L'Obs" y était.

"Ana Arabia "sort le 6 août 2014 en France. A rebours de l'actualité récente, le cinéaste israélien y esquisse la possibilité d'une coexistence entre Juifs et Arabes.

Amos Gitaï dans le maelstrom de l'histoire israélienne.