En France, le dauphin commun est une espèce protégée par la loi. Pourtant, ils sont des milliers à mourir chaque année le long de la côte Atlantique du pays! Comment est-ce possible ? A cause des accidents de pêche... Eh oui, une grande partie des dauphins échoués sur les plages portent des traces de capture. Ils sont donc morts à cause des filets de pêche, dans lesquels ils ont été emprisonnés. Il faut que cela cesse !

Avec son armure osseuse, le tatou géant a l'air invincible... et pourtant, ce mammifère d'Amérique du Sud pourrait bientôt disparaître ! Les coupables ? La déforestation, la chasse et le trafic d'animaux.

Dans la baie de Somme, en Picardie, on trouve le phoque gris et le phoque commun. Avec plein de poissons, aucun prédateur et de grands bancs de sable pour se reposer et se reproduire, c'est un environnement idéal pour ces mammifères marins. Après avoir été longtemps chassés, les phoques sont protégés depuis 1961 en France. Dans la baie, ils n'étaient plus que 9 en 1989. Depuis, des individus venus d'Europe du Nord se sont installés et s'y sont reproduits.

Selon une étude scientifique récente, environ 194 millions d'oiseaux et 29 millions de mammifères seraient tués en Europe chaque année sur les routes. Rien qu'en France, on compte 40 000 collisions avec des animaux sauvages par an.

Il est l'un des symboles de la Floride. Mais dans la région, le lamantin, herbivore aussi paisible que potelé, est victime d'une hécatombe sans précédent. En cause, la disparition de sa nourriture de base et élément clé de l'écosystème côtier : les herbiers marins. Pour éviter l'extinction de l'animal, les scientifiques américains tentent une expérience audacieuse.

Ce spécialiste de la Sibérie et de ses traditions chamaniques, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, est l'auteur du livre "L'animal et la mort, chasse, modernité et crise du sauvage" (Ed. La Découverte, 2021). Tiré d'une enquête de deux ans auprès des paysans et des chasseurs de la Beauce, du Perche et des Yvelines.

Après la guerre civile du Mozambique, en Afrique, de 1977 à 1992, le Parc national de Gorongosa, dans le centre du pays, n'abritait plus aucun grand prédateur, à part quelques lions. Et il n'y restait qu'une centaine d'éléphants, une quarantaine d'hippopotames, quelques antilopes... Plus de 90 % des gros mammifères avaient en effet disparu à cause de la guerre, chassés par les soldats. Alors, en 2004, le Gorongosa Restoration Project a été lancé par une fondation américaine et le Mozambique pour sauver le parc.

Cet animal discret d'à peine sept centimètres peut en quelques instants s'enfoncer dans le sol à reculons, jusqu'à un mètre de profondeur ! Mais en France, ses lieux de vie sont très endommagés, par l'endiguement des fleuves, les nombreuses routes qui morcellent les territoires, le comblement des zones humides, les pesticides... En 150 ans, l'espèce aurait régressé de 80 % !

Ce petit passereau au plumage haut en couleur raffole, comme son nom l'indique, des minuscules graines de chardon et d'autres fleurs sauvages : il est granivore. Il fréquente les jardins ou friches arborées, souvent aux abords des villes et villages.

Le braconnage détruit depuis longtemps le patrimoine génétique de l'humanité. Les causes sont multiples. Corruption, explosion démographique, manque de sensibilisation, manque de synergies... Si l'écotourisme est régulièrement cité pour inverser la tendance, le salut du rhinocéros, espèce gravement menacée, viendra peut-être du ciel

Au 20e siècle, la région d'Ibera, en Argentine, était un lieu de pâturages. Les éleveurs y avaient dressé des clôtures et brûlaient la végétation pour créer des prés pour les vaches. La faune sauvage avait donc peu à peu disparu. En 1983, une réserve naturelle y est créée, puis en 1993, un parc provincial. Mais tout change à partir de 1999 : des associations rachètent des terres aux éleveurs... puis les offrent à l'État argentin, contre la promesse d'en faire un parc national. Grâce à ces actions, une zone aussi grande qu'un département français est aujourd'hui entièrement protégée !

Plusieurs associations, dont le WWF (Fonds mondial pour la nature) ou la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) essaient de nous protéger. C'est simple : comme nous ne nous alimentons pas la nuit, il suffit de ne pas mettre les lignes de pêche à l'eau durant la journée.