A la fin du XIXe siècle, la colonisation et l'exploitation foncière de la Terre de Feu par l'Argentine et le Chili provoquent l'extermination sans remords du peuple indigène des Selk'nam.

Fait historique remarquable, les génocides n’ont entraîné que peu de vengeances. Pour que les survivants n’enclenchent pas le cycle infernal des représailles et que les coupables soient châtiés, les institutions judiciaires s’emploient à monopoliser la punition tant au plan national qu’international. Mais l’exercice même de la justice nécessite de réunir certaines conditions.

Une minorité musulmane sacrifiée sur l’autel des intérêts économiques des pays musulmans et de la communauté internationale.

A première vue, ce pays est un grand désert. Et pourtant cohabitent ici des populations à l'identité singulière. C'est aussi une arche de Noé où les animaux sauvages règnent en maître. Reportages sur une terre à l'état brut. Sommaire. Comme au premier matin du monde. Les Herero n'abdiquent jamais. Les autres peuples qui ont dompté cette terre ardente. La course éperdue du guépard. Un berceau de l'humanité ?

Le 9 décembre 2021, une instance indépendante établie à Londres a reconnu la Chine coupable de torture, crimes contre l’humanité, génocide à l’égard de la minorité ouïgoure.

Dix-neuf mois après les massacres commis par le Hamas, les destructions systématiques menées par le régime de Benyamin Netanyahou ont presque anéanti la bande de Gaza. Et font planer la menace d'un exode forcé sur ses deux millions d'habitants. Notre dossier. Sommaire. Peut-on éviter une "nouvelle Nakba" ? Les disparus d'Al-Mawasi. Les bonnes affaires du gendre de Trump. Faut-il parler d'un génocide ?

Huit lettres et des abîmes d'horreurs. Le mot "génocide" semble charrier à lui seul le pire de ce dont l'humanité est capable : les chambres à gaz, une abominable saison des machettes, un régime cambodgien sanguinaire... Mais il semble agir aussi de manière performative, à la façon d'une baguette magique ou d'un bouclier contre le sentiment d'impuissance : appliqué à une situation insoutenable, on aimerait croire qu'il puisse la faire cesser instantanément.

Après deux mois et demi de blocus total, en violation du droit international, Israël a autorisé l'entrée au compte-gouttes de l'aide humanitaire à Gaza. Sans commune mesure avec les besoins, cette décision ne saurait empêcher la famine de se développer dans l'enclave. Sous intense pression militaire, le sort de la population oscille entre hécatombe majeure et expulsion.