Après la déflagration de la dissolution, les patientes recompositions du paysage politique, qui devaient prendre trois ans, vont se précipiter en trois semaines. Et les Français, confrontés à une campagne éclair, devront éviter les chausse-trapes avant de se rendre aux urnes. L'enquête se conclut par un article intitulé : "Dissolution, ces 8 pièges tendus aux citoyens".

En dépit des phrases incendiaires de Mélenchon, rien n’autorise à tenir le Nouveau Front populaire pour responsable des actes antisémites. Il faut combattre les amalgames du gouvernement.

En 2014, le Front national remportait sa première élection nationale. Dix ans se sont écoulés depuis et les historiens reviendront peut-être un jour sur cette période comme celle où non seulement personne n'a réussi à faire baisser l'extrême droite, mais où, pire encore, toutes les règles de bienséance politique et médiatique se sont effondrées, jusqu'à la normaliser totalement. Pour remettre du sens dans tout ça, revenons dans les interstices de l'actualité de cette dernière décennie.

Peut-on porter une parole censée, argumentée et sans haine à la télévision ? C'est ce qu'essaye de faire Clément Viktorovitch dans "Clique". Rencontre.

Emeutes urbaines, nombreux déplacements, OPA ratée sur Matignon : après un curieux été, le ministre de l'Intérieur affirme ses ambitions personnelles. Fin août, il organise à Tourcoing sa première rentrée politique

Spécialiste de l'art oratoire, cet avocat, marqué à droite, délivre ses bonnes formules aux poids lourds du gouvernement.

Dès sa nomination à Matignon, Michel Barnier a effacé des traces en ligne gênantes. Une mission devenue le métier de certains communicants.

A deux mois du scrutin, les candidats les dédaignent. Et eux-mêmes se contentent de fournir des idées à qui veut, plutôt que de s'engager dans une équipe de campagne. De quoi témoigne un tel divorce ?