Portrait de quatre figures de l'engagement, transférées au Panthéon le 27 mai 2015 : Geneviève de Gaulle-Anthonioz, résistante et déportée, Germaine Tillion, ethnologue, résistante et déportée, opposée à la torture durant la guerre d'Algérie, Pierre Brossolette, unificateur des résistances françaises et Jean Zay, ministre du Front populaire, assassiné par la Milice en 1944. Electre 2015

Soixante-dix ans après la Libération du joug nazi, l'année 2015 est marquée par le transfert au Panthéon de Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Jean Zay et Pierre Brossolette, qui rejoignent ainsi René Cassin et Jean Moulin. Des portraits porteurs d'enseignements pour la nouvelle génération. Electre 2015

Une reconstitution région par région de 25 silhouettes de maquisards, ainsi que des alliés parachutés qui renseignèrent les agents dans la France occupée. ©Electre 2018

Partant du principe que la Résistance fut un mouvement noble dans son élan patriotique pour la liberté, mais eut aussi ses "affaires", l'auteur propose d'éclairer certaines d'entre elles pour mieux les comprendre. Des personnages comme Jean Moulin, Robert Leblanc ou Georges Guingouin sont donc évoqués ici, en des lieux où se jouèrent les grands actes de la Résistance : Aquitaine, Rhône-Alpes.

G. Loinger retrace l'histoire des réseaux juifs de sauvetage et rend hommage aux Justes. Il témoigne de la réalité de l'engagement des Juifs contre l'occupant et le gouvernement de Vichy, que ce soit dans des organisations françaises ou juives. Il rend compte des actions menées : fabrication de faux papiers, action de sauvetage, résistance armée.

L'auteur retrace le destin tragique de dix hommes et une femme, combattants ou résistants, qui se sont sacrifiés durant la Seconde Guerre mondiale, choisissant de renoncer à leur avenir pour leurs convictions. Si certains ont été faits Compagnons de la Libération par le général de Gaulle, de leur vivant ou à titre posthume, d'autres sont tombés dans l'oubli. ©Electre 2023

Philippe Valode, historien réputé, resitue avec objectivité l'histoire et les principaux acteurs de la Résistance (1940-1944). Un essai synthétique et sans tabous sur une période qui suscite toujours la controverse. Grandes figures de la lutte antinazie (1940-1944) 18 juin 1940. Dès avant l'armistice, l'appel du général de Gaulle fait naître l'idée de Résistance. Elle constitue l'expression d'un double refus de la dictature nazie et du régime collaborateur de Vichy, mais aussi la volonté de défense des grandes valeurs démocratiques. Pas à pas, des difficiles premiers semestres à son expansion spectaculaire en 1944, elle va contribuer à entretenir l'espoir d'une libération prochaine, tout en condamnant l'équipe Pétain-Laval qui considère les Anglo-Américains comme des envahisseurs. Protéiforme, la Résistance n'est toutefois pas une. Elle se divise non seulement entre gaullistes, démocrates-chrétiens, socialistes, radicaux, communistes, royalistes et même quelques extrémistes de droite, mais aussi entre plus de vingt mouvements et trois cents réseaux... Sans compter l'infinie variété des engagements, du saboteur au maquisard, de l'agent de liaison au codeur de messages, du passeur au spécialiste des attentats, de l'espion infiltré au paysan offrant abri et nourriture... C'est cette complexité – et ces contradictions parfois sanglantes – qu'illustre cet ouvrage, en resituant les principaux acteurs d'une véritable épopée en trois grandes " familles " : les héros tragiques (Honoré d'Estienne d'Orves, Berty Albrecht, Pierre Brossolette, Jacques Bingen...), les personnalités saillantes (Henri Rol-Tanguy, Emmanuel d'Astier de La Vigerie, le général Leclerc...), les " femmes et hommes de lumière " (Germaine Tillion, Mgr Jules Saliège, Simone Michel-Lévy, René Char...). Tout en s'efforçant d'éclaircir ces grandes énigmes que demeurent la trahison de Jean Moulin, celle du général Delestraint ou encore l'exécution de l'amiral Darlan.

Evocation des apprentis, des étudiants et des jeunes adultes qui se sont opposés, en France, à la collaboration et à l'autorité de l'Allemagne nazie dès 1940. Une mise en lumière de ces réseaux de résistance dirigés par des jeunes de 14 à 18 ans, et un hommage notamment aux lycéens fusillés de Buffon à Paris ou encore aux otages niçois du camp de Châteaubriant qui ont été exécutés. ©Electre 2024