Le 13 juin 2018, La Traverse ressort au cinéma les géniaux premiers films de Jean-Claude Guiguet, Marie-Claude Treilhou et Gérard Frot-Coutaz, produits par Diagonale. Sommaire. L'expérience Diagonale. Jouer et déjouer : entretien avec Marie-Claude Treilhou.

"Transit Palace" (2000) parlait d'exil, "My Summer of Love" (2004) de passion amoureuse, "Ida" (2013) de la Pologne communiste et de musique... En 88 minutes sombres et éclatantes, "Cold War", prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes, réunit tous les thèmes qui hantent et enflamment l'oeuvre de Pawel Pawlikowski. Remarqué par "Positif" dès son premier film de fiction ("The Stringer", voir no 449-450, Cannes 1998), le cinéaste nous accorde ici un troisième entretien, à la fois intime et détaillé quant à ses méthodes d'écriture et de tournage iconoclastes.

Anurag Kashyap s'est fait connaître en France avec "Gangs of Wasseypur", sa dixième réalisation présentée à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes en 2012. "The Mumbai Murders" ("Raman Raghav 2.0" ou "Psycho Raman", 2016) est son dix-huitième film et précède les quatre qu'il a réalisés depuis. Son activité est débordante : scénariste, comédien, réalisateur, producteur.

Dans quel monde entrons-nous ? Ce dossier part du constat qu'il devient impossible de penser le cinéma en dehors de l'accélération des avancées technologiques et du monde qu'elles dessinent (il faudrait dire : "designent"). Parler des nouvelles pratiques, de streaming, d'écrans, de séries, ne suffit pas. On fabrique moins des films et des séries que du contenu, et ce contenu est moins déversé par des canaux que commandé par des dispositifs. Il faut donc commencer par comprendre ces dispositifs. Partir du constat que Netflix a plus à voir avec Facebook qu'avec le cinéma.

Dans quel monde entrons-nous ? Ce dossier part du constat qu'il devient impossible de penser le cinéma en dehors de l'accélération des avancées technologiques et du monde qu'elles dessinent (il faudrait dire: "designent"). Les entreprises comme Netflix ne se privent plus de montrer que leur stratégie est de cibler le consommateur comme un monstre narcissique et de le gaver. L'idée même que le cinéma est un art est en train de disparaître : avec l'informatique, c'est logique, tout n'est plus qu'information. Les "produits" et "programmes" suffisent amplement aux dispositifs.Sommaire.

Lorsque une troupe de révolutionnaires pénètre dans le couvent où vit le jeune moine Gabriel, un jour de 1792, celui-ci évoque, face à leur multitude dépenaillée et bruyante, "le temps et le silence" qui sont les seuls biens dont il a appris à jouir. Ainsi se trame l'intrigue du premier film de Clément Schneider, également producteur. Sommaire. Non-violence, la critique du film par Laura Tuillier. Paroles et fiction, entretien avec Clément Schneider.

A l'occasion du Festival de Pingyao (11-20 octobre 2018) organisé par Jia Zhang-ke, auscultation partielle du nouveau cinéma chinois.

Il est aussi vain de dogmatiser sur les méthodes de travail du metteur en scène de cinéma que de rédiger des lois sur l'art d'écrire. Dans un cas comme dans l'autre, toute généralisation ne saurait aller au-delà des détails superficiels et élémentaires de la besogne courante. Un écrivain prêt à écrire est supposé s'asseoir à une table avec du papier et une plume ou bien devant sa machine à écrire. Un metteur en scène se tient debout (mais le plus souvent s'assoit) à côté de l'appareil pendant que les acteurs jouent diverses scènes du scénario.

Cette croyance qui veut que ce qui est grand, ce qui fait masse ne peut manquer de rapporter gros est l'un des héritages légués au film par le théâtre ; croyance reprise par le cinéma en bloc avec diverses superstitions, coutumes et idées préconçues sur les goûts du public.

En complément de la critique des "Eternels", le réalisateur chinois Jia Zhang-ke revient sur son travail, ses influences, ses collaborations. Sommaire. Les 20 ans de Jia Zhang-ke, la critique du film. Du macro au micro, entretien avec le réalisateur.

Voyage dans la capitale égyptienne, huit ans après le soulèvement de la place Tahir. Comment se porte le cinéma dans ce pays riche d'une longue tradition ? Et comment filmer et diffuser malgré la répression ?. En complément, une interview de Tamer El Said.

"La Flor" est un projet colossal mené par le cinéaste argentin Mariano Llinas. Quatorze heures de film, découpées en épisodes, pour reprendre les codes des séries, mais au cinéma.