Le groupe français d'électricité EDF doit faire face à une situation complexe en 2021 : il anticipe des investissements de 100 milliards d'euros à venir dans les prochaines décennies (mise à niveau des équipements, construction de nouveaux réacteurs nucléaires, etc.), mais possède déjà une dette de 42 milliards d'euros sur son dos. Pour le libérer de cette pression financière, l'Etat, actionnaire à 23 % de l'entreprise, a imaginé le projet Hercule.

Jamais, depuis trente ans, la production d'électricité nucléaire n'a été aussi basse. La faute à de graves problèmes de sûreté dans plusieurs réacteurs. Au moment où les caisses d'EDF se vident un peu plus encore, la question de l'avenir du groupe est posée.

L’énergie nucléaire est un sujet clivant en France. La situation d’urgence climatique, renforcée par la crise énergétique en lien avec la guerre en Ukraine, a de nouveau mis la question du développement ou de l’arrêt du programme nucléaire au centre des débats. Dans ce nouveau contexte, l’opinion publique en France semble de nouveau basculer en faveur de cette énergie [1].

Le projet de réacteur expérimental Astrid va être abandonné. Cette technologie innovante dite à neutrons rapides aurait permis de réduire le volume des déchets radioactifs. Explications sur ce revirement.

Et si nos spécificités étaient la solution, plutôt que le problème ? Le manque de confiance en notre héritage sape la volonté. Et le manque de volonté signe notre déclassement. Sommaire. Ravivons le modèle français ! La laïcité. Le nucléaire. Le modèle social.

Moins chères, plus propres et plus efficaces : pour le grand spécialiste américain des énergies, les renouvelables ont déjà gagné la partie. Implacable, sa démonstration étrille la France, qui s'entête dans l'atome.

Au nom de la France, des centaines d'essais nucléaires et un demi-siècle d'omerta. Le reportage dessiné se conclut par le focus intitulé "Une bombe à retardement".

Dans le contexte géopolitique tendu actuel, l'exposition « L'âge atomique. Les artistes à l'épreuve de l'histoire » résonne étrangement. Les deux commissaires qui ont conçu le parcours au Musée d'art moderne de Paris expliquent leur travail pour restituer la complexité du sujet par les oeuvres et l'imaginaire pluriel des artistes.

Riche en ressources énergétiques, l’Afrique est pourtant tentée par le nucléaire. Pour asseoir leur influence sur le continent, la Chine et la Russie promettent d’y bâtir des centrales, bien que les infrastructures locales soient inadaptées.

Au musée d'Art moderne de la ville de Paris, l'exposition « L'Âge atomique » rassemble 250 oeuvres traitant de la fascination ou de la peur des artistes face au nucléaire.