Le 45e président des États-Unis, Donald Trump, en avait fait sa marque de fabrique. L'homme alors le plus puissant du monde usait et abusait de l'envoi de missives en 280 signes. En 2021, malgré ses 88 millions d'abonnés sur Twitter (aujourd'hui X), il s'était vu bannir de sa plateforme préférée à la suite de sa défaite électorale et de l'assaut du Capitole par ses partisans. Début 2023, c'est le tweet d'un député français contre le ministre du Travail et de l'Emploi, avec une mise en scène outrageante, qui provoque la polémique. Les exemples sont nombreux.

Décryptage des grandes avancées entre 1958 et 1959 mises en oeuvre dès l'avènement de la Ve République par le Général de Gaulle qui a réussi faire passer la France dans une nouvelle ère constitutionnelle, politique, économique et sociétale. Eric Roussel en retrace les grandes lignes.

Focus sur Jacques Rueff, le principal acteur de la politique économique réformiste du général de Gaulle. D'inspiration libérale, l'économiste et haut-fonctionnaire dans les finances publique, resté fortement opposé aux idées keynésiennes, a renouvelé la politique monétaire hexagonale et insufflé une orientation européenne à la politique française. L'économiste Annick Steta revient sur son parcours.

Le 4 juin 1958, le général de Gaulle prononce son fameux discours d’Alger. D’une phrase bien tournée, il met tout le monde dans sa poche. Mais qu’est-ce qui, dans cette formule, a berné les cerveaux ?

Par la volonté sans faille du général exilé, la France a pu se placer dans le camp des vainqueurs. Mais le pays dans lequel revient De Gaulle en août 1944 est exsangue et dévasté. La reconstruction sonne alors comme une gageure. Comment les idées novatrices avancées par De Gaulle, en politique comme en économie, vont-elles permettre à la France de sortir la tête haute des défis de l'après-guerre ? Sommaire. De Gaulle relève la France. De l'exil à Londres au retour triomphal. Le tournant du discours de Bayeux. Reconstruire coûte que coûte. Un autre monde.

Fatigué par un Mai 1968 qu’il peine à comprendre, le Général décide de reprendre la main et de dicter son tempo. Mais législatives et référendum ne préparent pas l’avenir, sinon son départ, qu’il veut réussi et inattendu.