Les derniers mois de Marilyn Monroe vus par les yeux de ses plus proches collaborateurs : sa gouvernante, sa coiffeuse, son psychanalyste, son comptable et sa doublure. Un entourage quasi familial oscillant entre rivalité et camaraderie. Certains sont oubliés ou refusent toute confidence, d'autres accusés de négligence ou de commerce car ils tirent profit de cette proximité. ©Electre 2017

4ème de couv. : "Accompagné du photographe Saddri Derradji, Christian Dumais-Lvowski voyagea au Maroc avec Marguerite Yourcenar au cours de l'année 1987, dernière année de son existence. Cet ouvrage restitue les circonstances de leur rencontre et d'une amitié dont Paris, Taroudant, Essaouira et l'île des Monts-Déserts constituent la géographie. Christian Dumais-Lvowski devait accompagner Marguerite Yourcenar en Asie à la fin de 1987, la mort de l'écrivain, le 17 décembre, annula ce projet. Cette édition est illustrée de photographies inédites de Marguerite Yourcenar en voyage, faites par Saddri Derradji. Christian Dumais-Lvowski est notamment, chez Actes Sud, le directeur de la collection "Le Souffle de l'esprit". "

A la fois directeur de publication, critique et éditeur, Maurice Nadeau revient sur plus de cinquante ans de la vie des idées et des lettres en France. Il met ainsi en avant des écrivains, journalistes, éditeurs qui ont joué un rôle important dans l'histoire culturelle du XXe siècle.

Ce catalogue reprend l'ensemble des oeuvres présentées lors des trois expositions successives consacrées au travail de Fernand Léger et de ses amis, dont Juan Gris, Henri Matisse, Pablo Picasso, Georges Braque et Constantin Brancusi. L'ouvrage montre l'évolution du peintre, du temps des avant-gardes à la monumentalité des années 1950 en passant par la pureté formelle de l'entre-deux-guerres. ©Electre 2020

Mémoires politiques de l'auteur, membre de la fédération liégeoise du parti socialiste, dont il fut notamment secrétaire politique. Il a été conseiller communal, échevin de Grâce-Hollogne, conseiller provincial. Ami d'André Cools et d'Alain Van der Biest, il évoque l'assassinat du premier dans lequel le second a été impliqué et raconte les liens amicaux tissés dans l'action politique. ©Electre 2024

Une lettre-récit adressée à son ami disparu P. Dumayet dans laquelle l'auteur revisite son existence, les lieux, les histoires, les images et les textes qui l'ont marqué. ©Electre 2021

Comment peut-on, adolescent, faire la démonstration d'un talent inouï au point de devenir une sorte de bête de foire dans les milieux littéraires parisiens, et à vingt ans, renoncer brutalement à la poésie pour partir vendre du café et des casseroles en Afrique  ? C'est ce qu'on a l'habitude d'appeler le mystère Rimbaud. Cette répudiation lui a valu anathème (André Breton) et incompréhension (Etiemble), certains comme René Char se montrant plus compatissants (« tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud  »). Mais aucun ne s'est demandé si ce n'était pas plutôt la poésie qui l'avait lâché, inapte désormais à rendre compte de la modernité qui, sous la bannière du progrès, rendait obsolète le vieux monde de l'alexandrin et du sonnet.Or le jeune Rimbaud fut en première ligne dans ce changement à vue. Il fut hébergé par Charles Cros, poète et inventeur du phonographe, fréquenta Paul Demeny dont le frère Georges est un des pionniers du cinéma, usa abondamment des trains et des vapeurs, posa pour Carjat, le photographe des «  people  », assista à la construction du premier métro du monde, celui de Londres, et il connaissait au moins par Cabaner les discussions enflammées du café Guerbois où Monet, Manet, Cézanne, procédait au dynamitage de l'académisme.«  Il faut être absolument moderne  », lâche-t-il dans Une saison en enfer, établissant bien moins sa feuille de route que reprenant un mantra du temps. Et la poésie dans tout ça  ? «  Ne va-t-il pas être bientôt temps de supprimer l'alexandrin  ?  » glissa-t-il à Banville, alors grand maitre du Parnasse. Il s'en chargea dans Une Saison en enfer et dans les Illuminations.Pour nous aider à percer le mystère, restent heureusement les témoins. Et dans cette constellation, les étoiles de première grandeur  : Ernest Delahaye, l'ami du collège, Georges Izambard, le professeur à peine plus âgé que son élève, Isabelle qui accompagna avec un dévouement amoureux l'agonie de son frère, et Alfred Bardey qu'on ne peut soupçonner... Jean Rouaud, prix Goncourt 1990 pour Les champs d'honneur, est l'auteur d'une oeuvre considérable. Ses derniers titres parus : Un peu la guerre (Grasset, 2014), Être un écrivain (Grasset, 2015), La splendeur escamotée de frère Cheval (Grasset, 2018), Kiosque (Grasset, 2019), L'avenir des simples (Grasset, 2020).