Le Mucem articule autour de la Méditerranée un bel hommage à Jean Genet, disparu il y a trente ans, en reliant l'Espagne, l'Algérie et le Moyen-Orient à trois de ses oeuvres.

L'exposition "Lieux saints partagés" nous invite à une plongée au coeur des figures, symboles et lieux saints communs aux trois religions monothéistes.

Malgré une offre pléthorique, le volet marseillais du ″Grand atelier du Midi″ souffre d'un accrochage inégal qui peine à susciter l'émotion.

D'abord "terra incognita", nommée "Barbaria", puis colonisée, l'Algérie raconte son histoire à travers les cartes de géographie qu'en ont tracées les Français dans une expo au Mucem.

Dans une soixantaine de lieux investis par plus de deux cent soixante-dix artistes, le public est invité pendant un mois à découvrir une grande diversité d'expositions et d'événements. Les institutions culturelles, les galeries commerciales ou associatives, mais aussi des structures plus insolites ou confidentielles accueillent des créations issues de techniques et médiums les plus divers.

En ces temps d'obscurantisme et de tourmente, le MuCEM à Marseille célèbre, à travers près de 400 oeuvres, les lieux et les figures syncrétiques qui jettent des passerelles entre les hommes, mais sont aussi parfois sources de conflits. Focus sur cinq exemples chargés de symboles et d'histoire...

Voici un fort regard porté sur l'histoire de l'Algérie. Une collection de documents-cartes militaires, tableaux, affiches, imageries populaires, photographies, films... - réunis pour la première fois, permet de mieux appréhender comment l'Occident et la France ont façonné leurs représentations de ce pays avant la colonisation française, puis de 1830 à 1962 et après l'indépendance.

Des « idoles » magnifiques, des amulettes magiques, des rites... La quête d'éternité est partout le long de ce voyage dans trois bassins de civilisations en Méditerranée que propose le Mucem, qui survole aussi 5 à 6 millénaires. Une exposition à découvrir aussi pour son Héraclès-Vajrapâni, protecteur du Bouddha.

Le XXe siècle aura eu raison de lui. Des gueules cassées de 14-18 aux horreurs nazies, le visage a perdu la face. Jusque dans sa représentation : les artistes ne cessèrent de le déformer, le déconstruire ou le cacher, afin de mieux révéler la misère et la folie des temps modernes. Qu'en est-il aujourd'hui ? De Picasso à Cindy Sherman, une exposition marseillaise y répond.

Pour leurs 50 ans, les archéologues-plongeurs du Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) s'installent au musée d'histoire de Marseille. L'exposition "Mémoire à la mer ! Plongée au coeur de l'archéologie sous-marine" dévoile ainsi 424 objets issus de plus de 100 sites archéologiques.

Mixant objets de pacotille et objets d'art, absurdités et messages politiques, mauvais esprit et sens de l'esthétique, Théo Mercier s'affirme, à 32 ans, comme le bad boy de la scène française. Une radicalité artistique à retrouver au MAC de Marseille pour frissonner de plaisir.

De quelle étoffe sont faits les rêves d'artistes? s'interroge le musée Cantini de Marseille. Des encres diluées de Victor Hugo aux néons colorés de Claude Lévêque sans oublier les visions convulsives surréalistes, plongée dans un univers onirique ou cauchemardesque.