Révélations de "Haaretz" : c'est l'ensemble de la hiérarchie militaire israélienne qui a été prise au dépourvu par la résistance du Hezbollah. Et réduite à l'impuissance.

En se fixant des objectifs impossibles sur trois fronts - Irak, Palestine, Liban -, les Etats-Unis et Israël se sont condamnés à un cuisant échec.

Au bout de deux semaines de guerre, Israël n'a pas écrasé le Hezbollah. Mais les jeux ne sont pas faits.

1949, 1956, 1967, 1973, 1982, 2006. Depuis la création de l'Etat d'Israël, pas moins de six guerres. Celle qui fait rage au Liban (et à Gaza) ne ressemble pas aux précédentes. Au coeur du conflit, une milice chiite : le Hezbollah, et son chef Hassan Nasrallah. Que font les autres Arabes ? Qui va gagner ? Qui va perdre ?

Comment raconter la guerre ? Quelques artistes beyrouthins ont trouvé une solution : en usant des blogs pour témoigner de leur quotidien. Une forme de résistance symbolique et moderne.

Joanna Hadjithomas et Khalil Joreige ont réalisé début 2006 "A Perfect day", film qui se déroule à Beyrouth, leur ville natale. Depuis Paris, ils évoquent leurs impressions face au nouveau conflit qui touche leur pays.

En l'espace d'une semaine, voilà le Liban replongé dans la guerre. Voilà Israël de nouveau contraint de bombarder, faute de pouvoir vaincre. La presse palestinienne soutient le Hezbollah, mais s'interroge. La presse Israélienne soutien le gouvernement, mais se demande quelle stratégie choisir.

Evacuer ses ressortissants, c'est un minimum ; s'accorder sur une position, ce serait mieux. Mais, dans la crise du Liban, les Vingt-Cinq semblent incapables de peser ensemble et efficacement sur le cours des événements.