Candidat aux primaires républicaines sur une ligne très droitière, le fantasque multimilliardaire de 69 ans a pris la tête dans les derniers sondages.

Un vent de révolte agite la classe moyenne, qui favorise lors des primaires les candidats anti-establishment, Donald Trump à droite et Bernie Sanders à gauche. Jusqu'où iront-ils et quelles sont les raisons profondes de cet engouement ?

On pensait que le succès de ce narcisse apolitique n'était qu'un feu de paille populiste. Pourtant, même s'il n'est arrivé que deuxième en Iowa, il reste le grand favori pour remporter le New Hampshire et l'investiture républicaine.

Qui peut stopper ce candidat raciste, vulgaire, misogyne, mensonger qui prétend devenir le prochain président des Etats-Unis ? Sa course à la Maison-Blanche est encore jonchée d'obstacles. Mais cela suffira-t-il à lui barrer la route ?

Les parallèles avec les années 1930 faits par ses adversaires sont-ils justifiés ? Analyse du grand historien américain Robert Paxton, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale

Après la tragédie du Pulse, les outrances du candidat populiste ont choqué jusque dans son camp. Accentuant du même coup le profil très présidentiable de la chef de file démocrate.

Avant le show du populiste Trump à Cleveland, les raouts américains pour désigner le candidat à la Maison-Blanche ont parfois été très indécis, notamment avant l'avènement des primaires.

Pour 62% des Américains sondés par CNN, Hillary Clinton l'a emporté sur son adversaire républicain Donald Trump lors du premier débat télévisé de la campagne présidentielle, le 26 septembre 2016. Sondages, financements, communications... La candidate démocrate domine son rival. Mais le populiste américain est le plus efficace sur les réseaux sociaux !

Si seulement c'était une mauvaise fièvre. Un abcès purulent qui crèverait le 8 novembre 2016 au soir. L'Amérique se relèverait, s'époussetterait et repartirait de l'avant. Cela s'est vu dans le passé : la paix après la Sécession, le calme après la tempête maccarthyste ; l'Amérique est un pays résilient. Et pourtant, cette fois, on a du mal à chasser de son esprit cette petite musique : quelque chose a changé, quelque chose de profond et de durable. La première démocratie mondiale est malade.

Face à la vague populiste qui déferle sur les démocraties occidentales et qui se renforce élection après élection, nous ne pouvons plus nous contenter de regarder advenir le pire. L'heure n'est pas au renoncement, elle est à la mobilisation. Les responsables politiques, les économistes, les syndicalistes ou les personnalités françaises et européennes du monde de la culture réunis par "L'Obs", croient encore à un sursaut des consciences. Sommaire. Trump, le choc. La tentation isolationniste. La contagion populiste. Et bientôt la France ?

L'écrivain John Irving est en colère : contre Trump, contre ses électeurs qui se sont laissé berner, contre le système électoral américain... Mais aussi contre "nos amis les démocrates progressistes" qui ont refusé de voter pour Hillary Clinton. Exclusif.