Pour ne pas verser dans la dramatisation du débat sur le terrorisme et sur les restrictions à l'Etat de droit, il convient de partir des choix faits dans deux pays diversement confrontés à des attentats.

Pour le ministre des Affaires étrangères, si la France et les autres pays d'Europe n'ont pas à rougir de leur participation à la lutte contre le terrorisme, la communauté internationale reste à bâtir et, pour y parvenir, il ne suffira pas de terrasser Al-Qaida.

Selon la police - qui s'inquiète de l'atomisation des groupes radicaux -, ils préparaient un attentat en France pour les fêtes de fin d'année.

Pendant dix ans, on l'a présenté comme un dangereux terroriste. En réalité, il était victime d'un traquenard. Retour sur un invraissemblable emballement médiatique.

Depuis les attentats de Londres, la brigade de déminage parisienne intervient une quinzaine de fois par jour. Gros plan sur un équipe soudée, qui a appris à vivre avec la peur.

Au nom de la lutte contre le terrorisme, la France adopte un dispositif de détection de profils de comportements suspects inopérant, coûteux et menaçant pour la vie privée.

Nos démocraties sont elles suffisamment armées pour lutter contre le terrorisme islamiste qui vient de frapper une nouvelle fois la Grande-Bretagne ? Analyses et réponses de Gilles Keppel et Salman Rushdie. Sommaire. "On ne joue pas au plus malin avec les djihadistes", entretien avec Gilles Keppel. Les limites du modèle anglais. Les sentinelles du président. "Il faut arrêter cet aveuglement stupide", entretien, avec Salman Rushdie.

Pour Bernard Squarcini, l'ancien patron des services de renseignement français, la menace djihadiste nécessite une loi dérogatoire permettant d'agir en dehors de toute procédure.