Crise oblige, la planète auto est scindée entre les constructeurs qui ont su rebondir sur les marchés émergents... et les autres, englués dans leurs surcapacités.

Soutien aux entreprises ou relance écologique et sociale ? Face à la récession qui se profile, la majorité se divise entre partisans de l'orthodoxie budgétaire et tenants d'une autre politique.

La crise financière que traverse l'Europe a été amplifiée par le laxisme des Etats dans la gestion de leurs finances publiques. Au-delà de la cure d'austérité qui s'impose, un vaste chantier s'annonce : la mise en place d'un véritable fédéralisme budgétaire.

La Banque centrale européenne a dû prendre des mesures d'urgence pour sauver des banques exsangues et venir en aide à des Etats affaiblis. Des initiatives sans précédent qui mettent en péril son équilibre financier. Bilan de santé.

Bilan économique de la France de Nicolas Sarkozy à la veille des élections présidentielles 2012, en comparaison aux pays européens voisins. Exposés à l'une des crises financières les plus violentes de son histoire, l'Europe souffre aujourd'hui d'une crise de la dette sans précédent. L'économie française se classe cinquième sur douze, loin derrière la Suède, la Suisse et l'Allemagne, mais largement devant l'Irlande, la Grèce et le Royaume-Uni, pays les plus touchés par la récession. Si le président Sarkozy n'a pas fait d'étincelles, il est parvenu à amortir le choc économique.

Examen, en 2012, des solutions possibles pour sauver l'Euro frappé par la crise économique.

L'économiste allemand, conseiller du ministre des Finances Wolfgang Schäuble, est sans indulgence sur le bilan de la monnaie unique, qui n'a fait qu'accroître les divergences entre les Etats Membres. Avec, en perspective, le scénario d'un éclatement de la zone euro.

Récession inédite, déficits record, endettement massif, chômage (il devrait passer de 7,5% de la population active fin 2008 à 10,2% en 2010)... Le souffle de la crise économique met à rude épreuve la cohésion de l'union monétaire

Retiré des affaires internationales ? Pas vraiment. A 81 ans, Michel Camdessus reprend la parole en publiant, le 10 septembre 2014, un livre de Mémoires ("La scène de ce drame est le monde", Les Arènes) dans lequel il aborde les grands sujets qui ont occupé, pendant treize ans, son mandat de directeur général du FMI. C'est dire s'il a vécu des crises, rencontré des chefs d'Etat et dû traiter des situations d'urgence.

De Rome à Helsinki et de Budapest à Londres, une vague d'euroscepticisme balaie le Vieux Continent, soutenue par une nébuleuse de partis allant de l'extrême droite à l'extrême gauche. Mais son hétérogénéité même en atténue la force.

Depuis la crise économique de 2008, le chômage des jeunes, qui était déjà élevé dans certains pays européens, a fortement augmenté. En Espagne, un des pays les plus durement touchés, environ un million de personnes âgées de 15 à 24 ans sont privées d'emploi. Si, globalement, le sud du continent est plus touché que le nord, le chômage des jeunes constitue un problème grave pour l'ensemble de l'Europe. Au-delà des pertes économiques, le risque est de voir apparaître une "génération perdue" de jeunes Européens.