Etre candidat ? C'est presque fait, disent ses amis. Mais trouver la bonne date pour l'annoncer reste un casse-tête.

Après la victoire de la gauche aux régionales, plus de 1 000 lecteurs du Nouvel Obs nous ont fait part de leurs choix pour 2012 et une soixantaine de personnalités nous ont confié les raisons de leurs préférences. Entre Dominique Strauss-Kahn, jugé le plus compétent, Martine Aubry, considérée comme la plus apte à réduire les inégalités sociales, ou Ségolène Royal, l'une des plus proches des Français, leur coeur balance.

Selon un sondage TNS-Sofres-Logica pour le Nouvel Obs, près d'un tiers des électeurs de droite ne souhaitent pas que le président se représente en 2012. Pis, ils sont près d'un sur deux à souhaiter que François Fillon défende les couleurs de la majorité. Et si la véritable conséquence des régionales était d'avoir radicalement changé le statut du chef de l'Etat ?

Au second tour de la présidentielle, Hollande, Aubry et même Royal battraient aujourd'hui le président sortant. Mais le patron du FMI, lui, réaliserait une performance hors norme : 62 % !

S'il y a consensus sur la volonté de regarnir le porte-monnaie des Français, les stratégies des partis politiques divergent. Analyse de cinq pistes esquissées dans les programmes préélectoraux.

Le directeur général du FMI a pris sa décision : il sera candidat, en juin 2011, à la primaire de son parti. François Bazin et Matthieu Croissandeau racontent comment le socialiste le plus populaire mais aussi la cible privilégiée de la droite prépare cet atterrissage à haut risque.

Les sondages sont prometteurs, ses concurrents affaiblis, Sarkozy n'est plus imbattable. La première secrétaire du PS pourrait savourer ce moment, mais elle fait tout pour ne pas s'emballer. Sa situation, elle le sait, reste fragile.