Et si Duchamp était peintre, finalement ? C'est l'approche inédite, et volontairement paradoxale, que choisit d'adopter le Centre Pompidou à travers son exposition « Marcel Duchamp, La peinture, même ». Prenant le contre-pied de la doxa qui réduit souvent Duchamp à ses seuls ready-made, l'accrochage oblige à regarder autrement cet artiste à l'héritage complexe, en même temps qu'il témoigne d'une évolution du regard sur une oeuvre décisive du XXe siècle. Sacrilège ?

Berceau des plus grandes dynasties marocaines, la ville de Fès est un musée à ciel ouvert. Jalousement conservés à l'ombre de ses madrasas et de ses mosquées, ses trésors vont voyager à Paris pour rejoindre les dorures du Louvre. Récit de cette folle expédition.

Il aura fallu quatre ans à Jean Bedez pour préparer l'exposition présentée en septembre 2014 à la Galerie Suzanne Tarasiève.

La rétrospective de Sonia Delaunay qui ouvre ses portes ce mois-ci à Paris promet de mesurer la contribution de l'artiste à l'histoire de l'art moderne et de l'art abstrait détachée de celle de Robert.

L'Orangerie rend grâce au peintre de Pont-Aven en montrant pour la première fois l'étendue d'une oeuvre que l'histoire jugeait réactionnaire, lui préférant celle de son rival Gauguin.

Le Musée Marmottan-Monet propose l'une des expositions les plus réjouissantes de la rentrée : l'histoire vraie du tableau qui donna son nom au mouvement impressionniste.

Du 29 mars au 3 mai 2014, l'Américain Tom Sachs expose ses nouvelles oeuvres à la galerie Thaddaeus Ropac (Marais). Intitulée American Hand Made Paintings, cette exposition présente principalement des tableaux réalisés à l'aide de diverses techniques, comme la marqueterie, la pyrogravure et la peinture à base de polymères.

Un an avant l'exposition monographique qui sera organisée par la Fondation Pinault au Palazzo Grassi à Venise pendant la prochaine biennale en juin 2015, le Centre Pompidou inaugure ce printemps une grande rétrospective du travail de Martial Raysse (14 mai-22 septembre 2014) dont le commissariat est assuré par Catherine Grenier. Ce sera la première à Paris depuis celle que le Jeu de Paume lui avait consacré en 1993. On pourra y redécouvrir la variété de cette oeuvre dans laquelle la peinture occupe une place centrale.

Pour Bogdan Rata, le corps humain participe de la transformation du monde vers un post-humanisme. Aussi est-ce déformé, démembré, métamorphosé qu'il apparaît dans ses sculptures à la précision chirurgicale et au réalisme exact, où se lit l'inquiétude face aux mutations à venir, et que l'on pourra voir à la galerie Farideh Cadot, à Paris, à l'automne prochain.