En 1998, trois des artistes français les plus prometteurs font l'objet d'une exposition commune au musée d'Art moderne de la Ville de Paris. Encore méconnus du public et des collectionneurs, ils sont issus d'un grand laboratoire expérimental qui ne tardera pas à attirer les convoitises. L'art du XXIe siècle commence ici.

Au Grand Palais, l'expo Carambolages tente de revisiter l'histoire de l'art en créant des associations plus ou moins insolites entre des oeuvres diverses et souvent peu connues. Intrigant mais déroutant.

A la Monnaie de Paris, Bertrand Lavier prolonge avec délectation une conversation entamée il y a plus de quarante ans avec l'artiste Raymond Hains.

Au Palais de Tokyo, l'artiste et cinéaste Clément Cogitore poursuit avec une installation géante une oeuvre magnétique, réfléchissant le mystère du monde et sondant ses miracles inexpliqués.

Dans la rétrospective que leur consacre le Jeu de Paume, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige interrogent le statut des images, particulièrement quand elles ont trait à la guerre.

Peu avant sa mort en février 2016, Claude Parent dessina des croquis de mode inspirés des modèles du styliste Azzedine Alaïa. Prolongeant son geste d'architecte obsédé par les formes sensuelles et décalées.

A travers une forte exposition, The Color Line, le musée du quai Branly révèle le foisonnement de l'art africain-américain depuis un siècle. Une créativité longtemps négligée et enfin reconnue aux Etats-Unis.

Magritte disait peindre des idées, plutôt que des formes. Au Centre Pompidou, l'exposition "La Trahison des images" s'appuie sur cette approche pour établir le dialogue entre l'oeuvre du peintre et la philosophie.

Avec Un musée imaginé, magistrale exposition rassemblant près d'une centaine d'oeuvres venues de Beaubourg, de la Tate Liverpool et du MMK Francfort, le Centre Pompidou-Metz propose un parcours tendu par une question :"Et si l'art disparaissait ?".

Deux expositions majeures des oeuvres de Cy Twombly et Hans Hartung dévoilent la sensualité de gestes picturaux déjouant les règles de l'abstraction. Des miracles du tracé et du jeté.

Exposé au Centre George Pompidou avec une trentaine de nouvelles oeuvres, Jean-Luc Moulène met en scène un univers mécanique et perturbant.

Chez Valentin, à Paris, Bradford Kessler et Alex Rathbone proposent leur vision d'un monde sans hommes, tandis que l'historien de l'art Thomas Schlesser nous rappelle dans un livre que l'art a anticipé depuis longtemps cette disparition à venir.