Miracle au PS. Alors que les candidats à la primaire fourbissent leurs armes, Martine Aubry et les dirigeants socialistes ont adopté un projet sans éclat mais cohérent et solide. Matthieu Croissandeau raconte la folle semaine de ceux qui se combattaient et ont choisi de rassembler leurs forces.

La France doit-elle sortir du nucléaire, et, si oui, comment ? A un an de la présidentielle, la catastrophe japonaise relance le débat à gauche.

Européen, anti-jacobin, modernisateur, le sénateur maire de Lyon s'engage pour 2012. La clé de la victoire ? Un PS qui cesse de ″réciter les sourates d'un marxisme mal digéré″.

Dirigeants de grands groupes ou de PME, ils ont eux aussi leur programme pour relancer la machine économie. "L'Expansion" confronte leurs revendications aux mesures que leur proposent les trois principaux prétendants à l'Elysée.

Combattre la crise sans aggraver les déficits, réduire les inégalités sans heurter le pays profond : le candidat démocrate avance avec prudence et pragmatisme.

S'il y a consensus sur la volonté de regarnir le porte-monnaie des Français, les stratégies des partis politiques divergent. Analyse de cinq pistes esquissées dans les programmes préélectoraux.

Du PS au Parti de gauche, en passant par les Verts, ″L'Expansion″ a passé au crible les programmes des principaux prétendants à l'Elysée à gauche. Verdict : du grand classique, mais aussi quelques idées décapantes.

L'ancien Premier ministre prône la fin des 35 heures, l'abandon de l'ISF, et une hausse de la TVA en échange d'une baisse de 50 milliards d'euros des charges patronales. Programme décoiffant d'un libéral en campagne.

Le programme économique du républicain pioche dans des idées tant libérales que protectionnistes, avec une critique des élites, mais l'enrichissement demeure une valeur cardinale.

Immigration, éducation, fiscalité, climat, les divergences ne manquent pas.

Il arbore le blason de l'eurodéputé compétent et informé. Il symbolise l'Europe qui avance et qui continue malgré tout de croire en son destin. Fort d'un sens pragmatique évident, il milite pour des déblocages tous azimuts sur l'immigration, l'énergie ou le gouvernement économique de la zone euro.

François Hollande s'était engagé à donner le droit de vote aux étrangers aux élections locales. Dans la lignée de Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré que le gouvernement y renonçait. Histoire d'une promesse de campagne enterrée.