Les propositions sociales du candidat LR ont jeté un froid. Le président du Sénat, ancien ministre du Travail, rencontre un à un les responsables syndicaux pour tenter de les rassurer.

Puissante et redoutée dans le Tout-Paris des affaires et de la politique, la patronne de l'agence Image 7, Anne Méaux, a mis sa force de frappe au service du candidat de la droite. Portrait d'une femme d'influence.

A 27 ans seulement, Madeleine Bazin de Jessey figure déjà en bonne place dans l'équipe de campagne du vainqueur de la primaire. Portrait d'une militante catholique ambitieuse.

Penelope Fillon aurait selon "Le Canard enchaîné", touché plus de 900 000 euros brut comme collaboratrice de son époux et à la "Revue des deux mondes". Sommaire. PenelopeGate. Omerta-sur-Sarthe. Penelope et la « revue des deux fiches ».

Fillon le conservateur est-il devenu Fillon le populiste ? Son appel à la rue a choqué jusque dans son propre camp. Au risque de brouiller les frontières avec les extrêmes. Sommaire. Cette semaine où la droite s'est fracturée. "Attaquer la justice avec une telle violence est inacceptable". Quand la droite joue la rue. "Fillon endosse le discours nationaliste".

Le juge d'instruction chargé d'enquêter sur le détournement de fonds publics du candidat Fillon est un dur à cuire. Qui refuse toute médiatisation !

Un climat délétère règne entre le Premier ministre, encore populaire et soutenu par les députés UMP, et le président, qui lui reproche en privé son manque de courage. Ce qui explique pour une bonne part l'accumulation des couacs gouvernementaux.

Entre un Premier ministre qui invoque la rigueur et un président volontariste inspiré par Henri Guaino, le chantre de "l'autre politique", il n'y a plus qu'une opposition de méthode.

C'est à l'étranger, où il se flatte d'avoir noué des relations avec de nombreux leaders, que le Premier ministre se sent le mieux reconnu. Loin de l'Elysée où il joue encore les doublures...

Depuis qu'il a compris que Sarkozy lui cherchait un remplaçant, le Premier ministre n'en fait qu'à sa tête. Et c'est peut-être pour cela qu'il sauvera sa peau.

Entre François Fillon et Nicolas Sarkozy, la méfiance est plus que jamais de mise. Le Premier ministre pense qu'à l'Elysée on a décidé sa liquidation. Le président, lui, voit dans l'affirmation de son second une forme de rébellion tranquille. Histoire d'un divorce programmé.