L'accord de Paris sur le climat, adopté le 12 décembre 2015 et entré en vigueur en un temps record un an plus tard grâce à la ratification d'une centaine d'Etats, a constitué l'acmé de la lutte contre le réchauffement climatique. Point d'orgue d'une longue séquence marquée par l'échec douloureux de la conférence de Copenhague en 2009, et point de départ historique d'une démarche commune de l'humanité pour préserver les conditions mêmes de sa survie, la Cop21 a constitué un événement en France et dans le monde.

Les Halles n'en finiront pas de sitôt de défrayer la chronique politico-culturelle de notre capitale. Abandon du patrimoine de Victor Baltard, exil imposé d'une activité populaire jugée insalubre, construction d'un centre commercial défigurant l'un des cœurs historiques parisiens : voilà pour les années 1970. Puis, reformulation d'un nouveau projet urbain, censé recoudre et humaniser un "trou" et et une "verrue", pour les relier à leur environnement : les épisodes se succèdent sans jamais satisfaire ni les riverains, ni les esthètes...

Le 7 mai 2018, Vladimir Poutine est une nouvelle fois investi président de la Russie dans la forteresse du Kremlin. Sous les ors de la salle du Trône, le président reçoit les félicitations de son clan, des dignitaires et de Gerhard Schroder. La reconduction de Dmitri Medvedev à la tête du gouvernement est confirmée, ainsi que la nomination de ses vice-Premiers ministres, tous des serviteurs loyaux. Le surlendemain, Vladimir Poutine préside le défilé militaire pour fêter l'anniversaire de la victoire russe sur l'Allemagne nazie.

Sur quoi se fondent les politiques migratoires ? La recherche en sciences humaines et sociales traite de la question migratoire d'abondance, mais en des termes qui étonnent si l'on compare ses préoccupations et ses résultats avec ce qui est au coeur du débat public en la matière. Pour les chercheurs, en effet, il s'agit de comprendre comment et pourquoi des personnes et des groupes quittent leur pays, s'engagent dans des processus parfois longs et complexes de mobilité, éventuellement au péril de leur vie.

L’agitation du gouvernement sert avant tout à nier le racisme qui existe en France et à faire oublier les vrais problèmes du pays, estime, affligé, ce journaliste algérien.

"L’Eau vive", récompensé à Angoulême, retrace avec tendresse l’épopée de citoyens ayant résisté de 1986 à 1994 à un projet de barrage pour sauvegarder leur bout de Loire sauvage.

Avant le Covid-19, ils ne connaissaient rien au coronavirus ou à la virologie, parfois même à la médecine, voire à la science en général. Un an après, les courbes les plus complexes et les études médicales les plus pointues n'ont plus de secrets pour eux. Les "épidémiologix" sont désormais partout : dans les repas de famille, les groupes WhatsApp, sur les plateaux télé, et leur parole est parfois écoutée jusque dans les plus hautes sphères de l'Etat. Une situation qui pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponse.

A l'étranger, les français ont une réputation haute en couleur : cultivés mais malpolis, sophistiqués et râleurs, ils sont connus pour ne pas avoir leur langue dans leur poche, pour le meilleur comme pour le pire. Cette réputation fantasque mène souvent les autres états, le Royaume-Unis et les Etats-Unis en tête, à les accuser de bien des maux. Retour sur l'actu de ces derniers mois, pour un aperçu de la France vue de l'étranger.

Un an après la décapitation de Samuel Paty, notre enquête Ifop le montre, le regard des 18-30 ans sur cet attentat islamiste reste ambigu. Ils sont choqués mais un sur cinq refuse de valider la démarche pédagogique du professeur. Sommaire. Les jeunes toujours pas très "Charlie". Laïcité : mais que fait l'Etat depuis un an ?

Retour de bâton. Voilà comment on pourrait analyser le « sentiment antifrançais » que nombre de journalistes, universitaires ou responsables politiques croient déceler en Afrique subsaharienne. Car l’hostilité à l’égard de l’ancienne puissance coloniale, observable depuis plusieurs années dans la plupart des pays francophones du continent, est la conséquence d’un demi-siècle de domination, d’arrogance et d’indifférence.

L’élection présidentielle aura lieu dans quelques mois, mais le discours médiatique s’y intéresse depuis plus d’un an et a fait circuler des termes qui forment le bruit ambiant dans lequel les candidats devront lancer leurs propres éléments de langage. Dans cette bataille de discours, la sémiologue a repéré les mots structurants, concepts cardinaux entourés de leurs mots satellites : « chaos », « radicalité », « transition », « réancrage », « identité », « fraternité ». Ils composent la boussole de nos représentations.