Le dictateur de 75 ans a tout prévu pour assurer son quatrième mandat consécutif : les partis démocratiques ont été interdits et leurs principaux leaders jetés en prison, raconte ce journal d’opposition.

Le 16 février 2024, les autorités russes annonçaient la mort en détention du plus célèbre opposant à Vladimir Poutine. Durant trois ans, il avait documenté son calvaire, de cellules disciplinaires en brimades dégradantes. Mais aussi ses combats, et ses espoirs.

Les poursuites judiciaires récurrentes engagées en France contre les mouvements sociaux reposent bien souvent sur l’activité de services de renseignement. Au tournant des années 1960, la surveillance policière de la Nouvelle Gauche faisait aux États-Unis l’objet d’une vive contestation qui obtint des résultats appréciables. Depuis, cet enjeu a été largement dépolitisé.

Depuis l'adoption par Pékin, fin juin, d'une loi sur la sécurité nationale, les arrestations des militants pro-démocratie se multiplient.

Dans l'impasse, le chef de l'armée ne voit qu'un moyen de tenir : la force. Au risque de plonger le pays dans la guerre civile.

Alors qu'on le disait illégitime et inefficace, le sabotage semble bénéficier d'un regain d'intérêt chez les militants écolos, qui réinvestissent ces méthodes d'action tombées en désuétude depuis les années 1980 et renouent avec les premières heures du syndicalisme ouvrier.

L’enquêteur bulgare parle des assassinats et des complots de Vladimir Poutine, de la surveillance dont il fait l’objet et raconte l’histoire d’un chat qui a permis de débusquer un agent secret…

Washington s’emploie à le rappeler régulièrement : aucun pays latino-américain n’est à l’abri des manoeuvres des Etats-Unis. Le président du Nicaragua Daniel Ortega estime que la menace justifie l’incarcération de représentants d’une opposition pourtant dépourvue de sympathie pour l’impérialisme américain. Aux yeux du dirigeant sandiniste, une priorité absolue : conserver la présidence du pays.

Les promesses de démocratisation à Bahreïn n’ont pas été tenues par la monarchie autoritaire qui dirige ce petit archipel du Golfe. La répression contre toute forme d’opposition s’est même aggravée depuis 2011. Cette situation politique bloquée et marquée par d’importantes difficultés économiques pose la question de la légitimité du pouvoir dynastique en place.

La population carcérale a diminué de plus de moitié en Russie depuis vingt ans, signe que la couverture médiatique des arrestations à caractère politique, multipliées par dix depuis 2015, ne donne qu’une image partielle de l’évolution de la justice pénale dans ce pays. Cependant, même si la longueur des peines a diminué, le système demeure programmé pour punir, sans égard pour les droits de la défense.

Face aux manifestants, qui demeurent déterminés, le régime a opté pour la méthode dure afin de ramener le calme. Mais une fraction de la hiérarchie religieuse regrette l’absence de mécanismes conciliateurs entre le pouvoir et la contestation.

La mèche en bataille, le regard fatigué par des journées sans fin, l’avocat pénaliste navigue de la défense d’activistes à celle de personnes accusées de terrorisme. Ardent défenseur des libertés publiques, il n’a de cesse de dénoncer la résurgence des lois « scélérates » dans notre droit moderne, mêlant justice et politique. À la veille d’un mouvement social qui s’annonce massif, nous l’avons rencontré à son cabinet parisien pour évoquer le rôle central de la justice dans l’organisation d’une répression teintée de politique.