Comment absorber les quantités gigantesques de données numériques qui ne cessent d'augmenter ? Des scientifiques proposent rien de moins que traduire le code électronique... en code biologique. Le décryptage de Stéphane Fay.

Des corps conservés depuis l’éruption du Vésuve, en 79, viennent d’être analysés. L’étude génétique montre que certaines interprétations historiques étaient fausses !

La physicochimiste britannique a apporté une contribution majeure à la découverte de la structure de l'ADN, grâce à une image très précise mettant en évidence la double hélice. Une découverte qui profitera à Jim Watson, Francis Crick et Maurice Wilkins, nobélisés en 1962.

Deux biologistes de Sorbonne Université et du CNRS sont parvenus à stocker 100 milliards de copies de deux textes sur de l’ADN.

Pas facile de traquer les animaux sauvages : les plus rares passent souvent inaperçus. Mais grâce à l'ADN environnemental, les biologistes ont appris à dépister leurs traces génétiques dans des échantillons d'eau, de sol ou d'air.

Pour la police scientifique, la présence d'ADN sur les lieux d'un crime ou d'un délit est souvent la preuve qui, à elle seule, permet d'identifier le coupable. Pourtant, il arrive que l'ADN mente...

Il arrive que les organismes eucaryotes, dont nous faisons partie, intègrent des séquences exogènes d’ADN dans leur génome. Ce processus est-il fréquent ? Son étude chez l’un d’eux, la levure de boulanger, révèle qu’il est prédictible.

De l'ADN hérité de notre plus proche parent pourrait affecter le psychisme et la cognition de nombre de nos contemporains. Un héritage que les généticiens étudient particulièrement dans le cas de l'autisme. Sommaire. Un héritage de Néandertal ? Thomas Bourgeron : "Les gènes associés à l'autisme ont été conservés au cours de l'évolution".

Imaginez un nouveau-né dont le génome a été "nettoyé". Des maladies héréditaires d'abord, puis des prédispositions aux cancers ou au diabète. Et pourquoi pas, même, des traits physiques dont les parents ne veulent pas... Dans une publication qui fera date, une équipe australienne l'assure : vu la vitesse à laquelle les méthodes d'édition du génome se perfectionnent, la modification de l'ADN des embryons sera possible et éprouvée dans seulement 30 ans.