Penser uniquement avec son cerveau est impossible. Nos pensées, nos émotions et nos souvenirs sont conditionnés par nos mouvements et nos sensations. A tout instant, des signaux issus de chaque cellule de notre corps forgent à la fois notre conscience, notre perception et notre réflexion sur nous-mêmes. Cette « cognition incarnée » nous aide aussi à apprendre : joindre le geste à la parole aide à mémoriser des formes ou des mots. C’est ce nouveau rapport entre notre corps et notre esprit que ce numéro de "Cerveau et psycho" vous propose d’explorer. Sommaire. Apprendre avec son corps.

Leur bébé est né depuis des semaines, parfois des années... mais certaines femmes continuent de ressentir des coups de pied dans leur utérus, avec crainte ou nostalgie, de façon bien réelle. Une similitude avec la sensation du « membre fantôme »?

Pour notre cerveau, danser rime avec bienfaits : il retrouve alors une connexion avec le corps, et avec les autres individus. Le tout en libérant des cascades de molécules du bien-être. Quelques conseils pour s'y mettre... ou s'y remettre.

Fugace ou chronique, légère, vive ou parfois insupportable, la douleur touche chaque être humain au long de sa vie. Mais quelle est son origine ? Pourquoi ne sommes-nous pas tous égaux face à la douleur ? Et surtout, comment la soulager ? Cosinus se penche sur ce sujet ô combien sensible !

Quand on pense à autre chose, que l'on est titillé par l'envie de pianoter sur son smartphone ou d'allumer la télé, cette petite partie de notre cerveau en forme de coquille Saint-Jacques permet de se refocaliser, en classe ou au travail.

A l’heure du confinement et du télétravail, comment se motiver ? Nous sommes des millions à faire face à ce flottement des envies. Il s’agit de partir à la recherche de nos envies profondes. Et, pour cela, mettre à profit les moments de vide pour faire jaillir de nouveaux désirs qui nous emmèneront plus loin. C’est ce que nous vous expliquons dans ce dossier, en faisant intervenir les spécialistes des sciences de la motivation, qui vous aideront à trouver ce carburant intérieur dont nous avons tous besoin... Sommaire. Comment faire renaître la motivation. Où est notre carburant intérieur ?

« Apaiser l’agitation du mental » : qui ne voudrait pas d’un tel programme par les temps qui courent ? Fini l’anxiété, le stress, la déprime… Et comment dites-vous que ça marche ? En s’asseyant. En se relevant, en se tenant debout, en joignant les mains, en gardant l’équilibre. Parce que, pendant ce temps-là, votre corps se reconnecte à votre cerveau, qui libère des molécules nourricières qui font pousser les neurones, renforcent les zones de la mémoire, de la concentration, et ralentissent l’usure des cellules due au vieillissement. Sommaire. Yoga vers l'équilibre mental.

Si un cerveau en forme ne tenait qu’à cette activité très simple : marcher ? Les bénéfices concernent aussi bien la mémoire que la créativité ou l’humeur. Et il suffit d’une balade quotidienne dans le quartier pour les voir apparaître.

Une partie de notre cerveau, l’insula, collecte nos sensations corporelles et nous rend alors moins vulnérables aux distractions. Un atout pour rester plus concentré, à l’école ou au travail.

Comment prépare-t-on un atelier dans le cadre d'un colloque universitaire quand on est un mouvement pédagogique ? Récit d'une expérience collaboratlve et enrichissante.

La célébration du corps est le sujet principal de l’art grec. Les artistes n’ont cessé de rivaliser de génie pour représenter la rhétorique et la mise en mouvement des corps, idéalisant la réalité dans leurs œuvres sculptées. Aujourd’hui, l’œil contemporain déambulant dans les musées est attiré par ces corps dénudés, des hommes presque systématiquement, à la plastique parfaite, à la nudité athlétique à laquelle les Grecs vouaient un véritable culte. Or cette valorisation, dans l’art et plus largement dans la société, demeure toujours d’actualité même si son sens profond a changé.

On nous l’a bien souvent répété : il est impoli de montrer du doigt, peu élégant de parler avec les mains ou encore de s’agiter sur sa chaise quand on assiste à un cours. À tort. Car en joignant le geste à la parole, ou à l’écoute, nous apprenons plus efficacement. Plusieurs études l’attestent...