De son père, Fernando Arrabal ne garde que le souvenir de ses grandes mains lui caressant les chevilles, un été à la plage. Arrêté en avril 1936, son père sera porté disparu. La quête du père est d'abord une quête de vérité.

Après le coup d'Etat militaire de juillet 1936 en Espagne, républicains et révolutionnaires recherchent des armes pour mener leur lutte antifasciste, par des circuits légaux ou illégaux. Ainsi, une grande partie du matériel utilisé par les républicains provient d'URSS, tandis que les forces révolutionnaires s'allient à des groupes criminels ou reçoivent le soutien de leurs camarades européens. ©Electre 2024

Récit de la guerre civile espagnole du point de vue du journaliste, qui se rend à Barcelone en septembre 1936 avant de rejoindre Madrid en passant par la campagne, dont il retranscrit les moeurs et les coutumes. Il assiste ensuite au siège de la capitale par les troupes de Franco puis se rend au Pays basque. ©Electre 2024

Il y a 80 ans, Franco et ses alliés allemands et italiens déclenchaient la guerre contre la République espagnole qui allait finalement succomber après trois ans d'une terrible guerre civile. Cette agression fut le préambule de la Seconde Guerre mondiale. Elle suscita dans toute l'Europe et dans le monde un grand élan de solidarité envers la République espagnole, avec notamment l'envoi des Brigades internationales. Mais cette période tragique, faite de moments d'espérance et de fêtes, et aussi d'héroïsme, de défaites et de sang, fut un moment exceptionnel pour les lettres et singulièrement pour la poésie espagnole, un nouvel « âge d'or ». Il suffit pour s'en faire une idée, de citer les noms d'Antonio Machado, Juan Ramón Jiménez, Federico García Lorca, Miguel Hernández, Rafael Alberti, León Felipe, Manuel Altolaguirre... auxquels s'ajoutent beaucoup de poètes moins connus mais qui ont su témoigner de leur temps et se dresser contre les circonstances. De plus, s'exprima à cette occasion, comme jamais, la solidarité d'écrivains du monde entier, d'Hemingway à Malraux, d'Éluard à Cesar Vallejo ou Pablo Neruda pour qui l'expérience de la guerre d'Espagne fut décisive. Cette anthologie réunit un florilège de poèmes qui constitue le « romancero » de la guerre d'Espagne. La plupart des traductions sont celles qui parurent à cette époque, notamment dans la revue Commune et dans plusieurs anthologies d'après-guerre, aujourd'hui depuis longtemps indisponibles.