La directrice internationale de l'ONG Terre des hommes France, témoigne de l'action de cette association en Colombie depuis les années 1980 et retrace l'histoire de la violence politique et sociale dans le pays à partir de l'après-guerre. Avec des essais d'universitaires et de militants sur les violations des droits de l'homme et sur son histoire politique et institutionnelle en Colombie.

Un témoignage sur les conditions de détention des otages des FARC dans la jungle colombienne, ainsi que sur leur lutte pour conserver leur dignité, mais aussi pour survivre. J. Pinchao raconte ses huit années de captivité (punitions, alimentation, insectes, accès aux médicaments, etc.), sa rencontre avec Ingrid Betancourt, et son évasion qui le conduit, après 17 jours d'errance, à la liberté.

Lors de l'enlèvement d'Ingrid Betancourt par les FARC en 2002, J.C. Lecompte cesse son activité professionnelle pour se consacrer à la libération de sa femme. Il cherche aujourd'hui à comprendre ce qui s'est passé depuis juillet 2009 : le retour d'Ingrid en France, sa demande de divorce, la distance qu'elle met entre eux, etc.

Etude sur la violence politique en Colombie, due d'après H. Calvo Ospina à de fortes inégalités sociales, à l'intransigeance de l'Etat, mais aussi au pillage des ressources naturelles par l'oligarchie locale et par de grandes puissances (Etats-Unis, Europe).

Le 13 février 2003, Marc Gonsalves, Keith Stansell et Tom Howes participent à une opération anti-drogue en Colombie lorsque leur avion s'écrase dans la jungle. Les trois Américains miraculés du crash sont alors capturés par les Farc, cette organisation marxiste qui terrorise le pays. Pendant cinq ans et demi, outre les interminables marches forcées, la faim, les traitements inhumains, les chaînes, les maladies, les blessures, ils se retrouvent monnaie d'échange dans un conflit qui n'est pas le leur. Contrairement aux détenus colombiens, Marc, Keith et Tom ne sont pas prisonniers politiques, ne bénéficient pas d'une mobilisation internationale : leur vie ne tient qu'à un fil. Malgré leur passé militaire et leur esprit combatif, dans l'enfer vert, seule la solidarité entre otages permet de tenir. En principe. Car l'attitude de leurs compagnons d'infortune aggrave parfois leur calvaire. En particulier celle d'Ingrid Betancourt : courageuse, certes, mais aussi égoïste, séductrice, calculatrice. La " madone " semble prête à tout pour survivre. Libérés en juillet 2008, au cours de l'opération spectaculaire qui sauva également Ingrid Betancourt, ils nous livrent ici leur témoignage :un récit captivant, douloureux aussi, où l'on voit à l'oeuvre le meilleur et le pire de l'être humain.