Le personnage de Maigret en fut le plus illustre locataire, mais l'endroit ne s'est pas contenté de nourrir la fiction. Derrière la porte 315 du 36 quai des Orfèvres bat le coeur de la brigade criminelle de Paris. Autant dire l'aristocratie de la police. De l'affaire Violette Nozière à l'arrestation du tueur en série Guy Georges, c'est du bureau du patron de la Crim' que furent pilotées les plus grandes enquêtes de l'histoire française.

Promesse de campagne d'Emmanuel Macron, la police de sécurité du quotidien s'apprête à entrer dans la phase d'expérimentation. Le décryptage du sociologue Sebastian Roché, spécialiste de la délinquance.

Il y a vingt ans, sur la plage de Cala d’Orzu, en Corse, la paillote Chez Francis s’embrase en pleine nuit. Quelques jours plus tard, la France découvre avec stupeur que les incendiaires sont des gendarmes. Un quarteron de Pieds nickelés ayant agi sur ordre du préfet Bonnet. Condamnés par la justice, les militaires verront leur destin profondément bouleversé par cette affaire. Comme si une malédiction s’était abattue sur eux.

La dérive islamiste de Mickaël Harpon, le tueur de la préfecture de police de Paris, a échappé à ses supérieurs. Preuve que les forces de sécurité peinent encore à traiter leur « ennemis de l'intérieur ». Sommaire. La police face à ses radicalisés. Emmanuel Macron : l'embarras régalien.

Après "Les Guetteurs", une série de témoignages des anciens directeurs des services français de renseignement, Alain Bauer publie avec Marie-Christine Dupuis-Danon "Les Protecteurs" – la Gendarmerie nationale racontée de l’intérieur – l’occasion pour le célèbre criminologue de dresser pour "Le nouvel Economiste" un état des lieux de la sécurité en France. L’expert ne cache pas son inquiétude. "La société française est dans un état dangereux, au bord de l’ébullition et parfois du débordement", diagnostique-t-il.

Le plan de relance, les manifestations contre les violences policières et toute l’actualité française vue par la presse belge, suisse, allemande, britannique, américaine... Sommaire. Confinement. Cette absurde centralisation. Manifestations, la police doit être un socle républicain.

Dans "Gardienne de la paix et de la révolte", dont "L'Express" dévoile en avant-première des extraits, la syndicaliste policière dresse un percutant état des lieux du système.

Ils ont un pied de chaque côté de la barrière raciale. A la fois flics et afro-américains. La position des policiers noirs n’a jamais été confortable aux Etats-Unis. Mais elle est devenue encore plus difficile à assumer depuis la mort de George Floyd, le 25 mai. Entre la défiance de leur communauté et celle de leurs collègues blancs, ces hommes et ces femmes en bleu sont des témoins du racisme profond qui mine leur institution. Ils sont aussi les mieux placés pour tenter de la réparer de l’intérieur. Et réconcilier leurs deux familles.

La police a le moral en berne comme jamais. Le ministre de l'Intérieur met des millions sur la table, promet des équipements et des primes... et des renforts. Mais, derrière ces moyens supplémentaires, quels réels changements attendre ?