Le spectre de la dernière grande crise économique refait surface. Problème : le monde est plus fragile qu'à l'époque. Sommaire. Récession : et si c'était pire que 2008 ? Vers un vaste mouvement de relocalisation ? "Assumer le coût du confinement". Pétrole : le bras d'honneur de l'Arabie Saoudite.

En économie, au bureau, à l'école, sur les marchés financiers et même à la pompe à essence, le virus produit déjà des effets. Et probablement à long terme : rapatriement des entreprises parties à l'étranger, télétravail, enseignement à distance. Sommaire. Economie, vers la relocalisation. Travail, journées en pyjama ? Education, vers l'école virtuelle. Pétrole, un contre-choc en accéléré. "Malgré la baisse récente de la Bourse, la surévaluation atteint quasiment 50 %".

Comme une suspension du temps. Une étrange sensation de flottement qui nous laisse sans prise sur le monde. "Nous sommes en guerre". Soit. Il nous fallait sans doute ces accents martiaux pour prendre conscience de la nécessité d'enfin bloquer la contagion. Et tout cela semble à la fois absurde et tragique.

Macron veut prendre des "décisions de rupture". Chiche ! "Marianne" le prend au mot. Au programme : fin du libre-échange, grand emprunt national, services publics, indépendance alimentaire, nationalisations. Sommaire. Prenons-le au mot ! Une vraie rupture, est-ce forcément quitter l'euro ? Une relance oui, mais laquelle ? L'UE dépassée, l'UE blessée, mais l'UE entêtée.

Empoignades sur la tenue du premier tour des municipales, règlements de comptes lunaires d'après-élections, défiance généralisée... La crise sanitaire est, en même temps, une crise politique.

Epidémie oblige, les Français sont contraints de rester chez eux, entre quatre murs, dans l'attente de jours meilleurs. Chacun s'organise, se protège... et cogite. Reportage dans une barre d'immeuble du Kremlin-Bicêtre.

Artisans, commerçants, indépendants, intermittents... La pandémie les met à l'arrêt. De force. Ces "coronavirés" racontent comment ils appréhendent ces prochaines semaines, forcément périlleuses.

Les symptômes du virus se font déjà sentir sur leur chiffre d'affaires. Et ils s'attendent à trinquer davantage. En "guerre économique", le gouvernement met 45 milliards d'euros sur la table. Voici l'arsenal déployé.

La mobilisation générale pour combattre le coronavirus pourrait-elle laisser place à une guerre économique pour s'approprier un éventuel vaccin ? Donald Trump semble avoir déjà lancé la bataille. Gros sous en perspective.

C’était il y a 100 ans, au printemps. Plusieurs cas de peste bubonique sont diagnostiqués dans les faubourgs insalubres de la capitale, dans un pays encore sous le choc de la Grande Guerre et du traumatisme de l’épidémie meurtrière de grippe espagnole. Ce fléau venu d’un autre temps provoque un début de crise sanitaire aux conséquences aujourd’hui familières : une information sous contrôle, le confinement des malades, la désignation nauséabonde de "coupables"... Mais, contrairement à la situation actuelle, l’épisode fit peu de victimes grâce à l’existence d’un traitement et d’un vaccin.

Les oppositions fourbissent leurs armes pour, demain, instruire le procès du gouvernement et de sa gestion de la crise.Sommaire. Pendant la "guerre", la politique continue. Les querelles du Havre. Députés-médecins : retour aux urgences.

Mêmes vides, le ministère du Travail et Bercy bataillent pour éviter l'arrêt total de l'appareil productif du pays et limiter la casse.