En Afrique, la Chine mise aussi sur la dimension militaire. Elle y déploie des formations académiques et concurrence de plus en plus l’Occident.

Coup d’État en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et tout récemment au Niger : que se passe-t-il en Afrique de l’Ouest ? Comment la France est-elle devenue le bouc émissaire de ses ex-colonies ? Dans "The Times", le journaliste Tim Marshall décrypte l’instabilité du Sahel d’un point de vue géographique et historique. La presse étrangère dans son ensemble s’inquiète de cette “ceinture de coups d’État” et des appétits qu’elle suscite, tant du côté des terroristes que des grandes puissances qui s’agitent pour prendre la place de la France. Sommaire. Comment la France se fait expulser du Sahel.

Malgré la décapitation du groupe Wagner avec l’assassinat de son chef, Evgueni Prigojine, la Russie n’a pas déserté le continent. Elle s’y redéploie simplement sous un autre nom, comme l’explique ce média britannique.

Brouille avec Alger, lune de miel avec Rabat... Le revirement du gouvernement Sanchez sur la question du Sahara occidental divise les partis politiques espagnols, à quelques mois des élections générales. Sommaire. Madrid joue les équilibristes. Et si l'Afrique restait en plan ? Jesus Jimenez, responsable Afrique au Club des exportateurs espagnols : "Nos investissements directs sont en hausse sur le continent". Energie, avec AEE Power, le courant passe. Trois questions à Dagauh Komenan : "Premier objectif de Madrid : mettre fin à l'immigration clandestine".

Rester, mais devenir quasi invisibles : tel est creux, le programme esquissé par l'Elysée pour les troupes françaises encore présentes en Afrique. L'analyse se conclut par un focus sur la Côte-d'Ivoire intitulé "L'après-"barkhane" a commencé".

Les deux derniers putschs perpétrés au Niger et au Gabon pourraient faire croire que la France, historiquement présente dans ces deux pays, est la seule visée dans l'histoire. C'est peut-être le cas du côté de Niamey, mais au Gabon, il s'agit plutôt d'une révolution de palais façon Borgia. L'article se conclut par un focus intitulé "Des putschistes, oui, mais qui ne se ressemblent pas..."

Spécialiste de l'Afrique, l'auteur américain de « La Ruée vers l'Europe » (Grasset) analyse les raisons de la rancoeur nourrie par une partie de l'Afrique francophone envers la France.

Le patron du groupe Wagner mise sur sa présence sur le continent, où ses menées antifrançaises viennent appuyer la stratégie du Kremlin, pour gagner encore en influence auprès de Vladimir Poutine. MATIIIEU OLIVIER

Le slogan « France, dégage !» se répand dans les anciennes colonies françaises, soixante ans après leur indépendance. Manifestants et intellectuels réclament la fin du franc CFA ou l’arrêt de l’opération militaire « Barkhane », engagée au Mali depuis 2013. Alors que la concurrence avec d’autres puissances s’accroît, l’ampleur de la contestation prend Paris au dépourvu.

L'objet de ce dossier d’"Esprit" est de faire entendre des voix d’Afrique en ce début du XXIe siècle : des voix qui évoquent les multiples rapports de l’Afrique à elle-même, à autrui, aux institutions et au monde. Le sujet est vaste, très vaste, et il ne pouvait naturellement être question de faire un inventaire exhaustif, ni de généralisation hâtive.

Charles de Gaulle a toujours considéré le processus historique de la colonisation à l’aune de l’intérêt supérieur de la France, qui ne pouvait pas être figé dans ses modalités. Considérant, au seuil des années 1960, qu’il était utile pour la France de décoloniser, il y a procédé avec pour objectif de pérenniser les anciens liens sous la forme d’une politique de coopération franco-africaine. Cinquante ans après la mort du Général, la déclinaison africaine de ce programme de puissance est-elle encore d’actualité ?

La Russie, la Chine et la Turquie profitent du rejet de la France pour asseoir leur suprématie.