Malgré les pressions de la justice transitionnelle, certaines figures de l'ancien régime ont réussi à se refaire une virginité politique.

Plus qu'une simple table, le restaurant parisien Chez Françoise a longtemps été un passage obligé pour les parlementaires ambitieux. De François Mitterrand à François Hollande en passant par Jacques Chirac, tous ont fréquenté ce lieu où il fallait être vu. Menacé par un projet de réaménagement du sous-sol de l'esplanade des Invalides, le propriétaire n'a pas tardé à mobiliser ses influents clients : au nom de la sole meunière et de la République française.

Révélateur : se rendant à son rendez-vous parisien avec "Le nouvel Economiste", Jean-François Copé peste contre les bouchons dans la capitale après avoir quitté, comme à regret, Meaux dans l’après-midi. Celui qui fut longtemps l’un des enfants prodige de la droite a manifestement trouvé dans la ville dont il est le maire depuis 1995 plus qu’un havre, une véritable raison d’être. "Ce mandat touche à tous les aspects de la société et tout ce qu’un maire décide a des conséquences concrètes. L’on retrouve ici toute la noblesse de la politique", explique-t-il.

Seize mois seulement séparent Giovanna Valls de Manuel. On peut pourtant difficilement imaginer destins plus opposés. Quand lui gravissait un à un les échelons du pouvoir en France, elle sombrait dans la drogue de l'autre côté des Pyrénées. Aujourd'hui, à 54 ans, la soeur fragile a su vaincre ses démons. Et malgré des prises de bec sur la question catalane, elle soutient corps et âme son frère qui livre peut-être le dernier combat politique de sa carrière comme candidat à la mairie de Barcelone.

Sécurité, économie, projets de réformes... Ce qui cloche en macronie. Sommaire. Les stagiaires. L'ivresse des sommets. Sécurité, les dessous d'un fiasco. Eric Delbecque : "Le projet des Black blocs est insurrectionnel". "Allô, je suis un ami du président".

Allemagne. Pro-européen, pragmatique... En a peine plus d'un an, le leader écolo a fait des Grünen le deuxième parti du pays.

A la fin de son mandat, le maire de Marseille se confie au "Point" et livre ses pensées, toujours truculentes...

Dans un entretien au "Point", le leader de La Ligue s'exprime sur l'Italie, la France, le populisme, l'islamisme, Houellebecq et... Louis de Funès.

Dans "La chute de la maison Mélenchon",Thomas Guénolé dépeint La France insoumise comme une organisation despotique.

Le porte-parole du gouvernement est un des défenseurs les plus zélés de la Macronie. Benjamin Griveaux a le goût de la phrase cinglante, voire de la provocation. Est-ce ce rôle exposé qui lui a valu début janvier 2019 d'être exfiltré de son bureau alors que des "gilets jaunes" enfonçaient la porte du ministère ? Mais cet ambitieux de 41 ans pense aussi à sa carrière. Après des débuts en demi-teinte au PS, celui que ses détracteurs jugent arrogant et cynique rêve de conquérir la Mairie de Paris l'an prochain. Quitte à se faire quelques ennemis supplémentaires.

Comme l'ex-ministre Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, de nombreuses personnalités bénéficient de sinécures dans des organismes publics dont l'utilité pour le contribuable est loin d'être flagrante.

L'un est un novice, l'autre un habitué des arcanes du pouvoir. A quelques jours d'une présidentielle dont Macky Sali est le favori, Ousmane Sonko et Idrissa Seck incarnent tous deux une classe politique en pleine recomposition.