La campagne électorale a déjà fait une victime : l'Europe. A droite comme à gauche, les candidats s'en méfient ou l'accusent de tous les maux. Une attitude qui embarrasse passablement l'Allemagne.

La candidate socialiste n'a plus l'exclusivité de la démocratie participative. Hillary Clinton s'en réclame à son tour, et les travaillistes britanniques s'y essaient avec prudence.

Vu de Londres, les propositions des socialistes fleurent bon les années 1970. Quand au programme de l'UMP, il a des relents de reaganisme. Pour la modernité, reste donc François Bayrou. Ou même Jacques Chirac...

A un mois du premier tour de l'élection présidentielle, le quotidien australien "The Age" s'attarde sur la France et ses spécificités. Sa conclusion : Sarkozy est le personnage le plus intéressant du moment.

Après la proposition controversée du candidat UMP de créer un ministère de l'Immigration, le chroniqueur Roger Cohen jette un regard aiguisé sur la campagne électorale. Non sans ironie.

S'il est élu, le candidat centriste entend remettre en question la Constitution. Une bien mauvaise idée qui risque de plonger la France dans le chaos, estime un observateur russe.

Le drapeau, l'identité nationale, l'hymne... Cette campagne agite les symboles mais évite les vrais débats. Ce que le correspondant de l'hebdomadaire "Die Zeit" n'apprécie manifestement pas..

La presse internationale s'est passionnée pour cette présidentielle. Peut-être, comme l'explique le "New Statesman", parce que la France reste "la nation la plus turbulente d'Europe". Ou parce que le suspense se maintient jusqu'au bout.

Le 6 mai 2007, une nouvelle génération politique entrera à l'Elysée. Avec des priorités différentes et une vision plus moderne de la France dans le monde.

Décryptage de la stratégie de pré-campagne de Nicolas Sarkozy par un expert des droites françaises.

Pour le maire UMP de Troyes, 2017 se jouera entre Juppé, Sarkozy et Fillon. Filloniste en 2012, il se présente désormais en ″homme libre″.