Il n'y a pas d'évènement plus associé au Moyen-Orient que la guerre. Des colloques universitaires aux programmes scolaires, l'association de ces deux termes procure un sujet inépuisable que la situation terrible de la région se charge de réactualiser. Dans les publications et programmes de recherche des think tanks, académies militaires et universités, les facteurs culturalistes et géopolitiques de la violence guerrière au Moyen-Orient sont sans cesse explorés. L'association du Moyen-Orient et de la guerre a son écho sur les moteurs de recherche.

Alors que les combats ont repris depuis un mois à Gaza, que Netanyahou et Trump campent sur des positions extrémistes, la voie diplomatique d'un avenir pour l'enclave, portée par les pays arabes et Emmanuel Macron, est étroite.

Le 26 avril, des dizaines de chefs d’État et de gouvernement se pressaient aux obsèques du pape François, qui écrivait en 2020, dans son encyclique « Fratelli tutti » : « Toute guerre laisse le monde pire que dans l’état où elle l’a trouvé. La guerre est toujours un échec de la politique et de l’humanité. » Pourtant, pour la plupart de ces mêmes dirigeants du monde, parler de paix serait lâche ou frivole. Les gens sérieux, eux, se préoccupent de guerre, d’armes et de dépenses militaires. Sommaire. Editorial. LES ACTEURS. Une gauche désarmée face à la guerre.

Dmytro Kouleba, ancien ministre des Affaires étrangères ukrainien, livre son analyse sur les négociations en vue d'un cessez-le-feu avec la Russie.