Présente, selon un ordre chronologique, le face-à-face qui a opposé les deux grands totalitarismes de l'histoire, du pacte germano-soviétique à la défaite de l'Allemagne. L'auteur retrace en détail les étapes de ce conflit qui a fait basculer l'histoire et fait revivre au lecteur les principaux personnages qui ont participé au front de l'Est.

L'auteur retrace les quatre années d'affrontement entre les deux régimes totalitaires, à travers un récit documenté et une synthèse des événements. Il aborde les étapes du conflit à partir du pacte de non-agression germano-soviétique jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale en passant par l'opération Barbarossa, nom de code de l'invasion de l'Union soviétique par le IIIe Reich le 22 juin 1941. Electre 2015

Dans ce témoignage écrit à partir de son journal, l'auteur reconstitue un chapitre de l'histoire de l'Italie situé entre 1943 et 1945. Officier du corps expéditionnaire italien sur le front de l'Est, N. Revelli raconte la retraite tragique de ces soldats à la suite de la contre-offensive russe sur le Don. Il relate ensuite son engagement comme partisan antifasciste jusqu'à la libération du pays. ©Electre 2020

Durant la Seconde Guerre mondiale, Grossman est correspondant spécial pour le journal de l'Armée rouge, Krasnaïa Zvezda. De la retraite face à l'opération Barbarossa de juin 1941 à la bataille de Berlin en avril et mai 1945, il suit au front les forces soviétiques via Stalingrad, Koursk, l'Ukraine, Treblinka et Varsovie. Il consigne dans des carnets ses impressions. ©Electre 2023

E. Corti, mobilisé par l'armée italienne en 1942, a pris part à l'épopée du front de l'Est. Il livre le récit, paru dès 1947 en Italie, de l'enfer que fut la campagne de Russie. Il y évoque les noms et les destins de ses compagnons d'infortune, les morts héroïques. Du Don aux lignes amies, une chronique de cet épisode et une interrogation sur la guerre. Eugenio Corti (1921-2014) est un romancier et essayiste italien. Il s'inspirera de son expérience du front russe, relatée au jour le jour dans La plupart ne reviendront pas, pour rédiger l'inoubliable Cheval rouge, ce véritable « Guerre et Paix transalpin » (Le Figaro littéraire).

L'opération Barbarossa, qui s'ouvre le 22 juin 1941 par l'entrée des Panzers de l'Allemagne hitlérienne en Union soviétique, est une guerre d'idéologies : le nazisme et son armée donnent alors la pleine mesure de leur potentiel de destruction. En face, le bolchevisme stalinien radicalise sa violence : la guerre ne change pas le stalinisme, elle l'exalte. En 1941, Wehrmacht et Armée rouge sont, de loin, les deux plus gros instruments militaires de l'époque. Dix millions d'hommes s'affrontent et se détruisent lors d'opérations militaires aux proportions monstrueuses : les plus gros encerclements, les percées les plus spectaculaires, les retournements les plus improbables aussi. Combats, exécutions, exactions, famines délibérées tuent en 200 jours plus de 5 millions d'hommes, femmes et enfants, soldats et civils.  Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri brossent la fresque du plus terrible affrontement de la Seconde Guerre mondiale, passant du Kremlin au QG du Führer, des états-majors des Fronts à ceux des groupes d'armées, du NKVD aux Einsatzgruppen, des unités en marche aux usines et aux fosses d'exécution. Une somme unique et exceptionnelle.    

Les carnets du maréchal allemand F. Paulus, retrouvés et publiés après sa mort, apportent un nouvel éclairage sur le déroulement de la bataille la plus meurtrière de la Seconde Guerre mondiale, opposant l'armée soviétique à la Wehrmacht.