Au Centre Pompidou-Metz, l'exposition "Le beau est partout" montre comment le peintre sut se renouveler et dialoguer avec d'autres disciplines artistiques. Le geste précurseur d'un artiste moderne.

L'occasion était trop belle. On a profité de l'exposition de la Bpi, "Jean Echenoz, Roman, rotor, stator" pour rencontrer l'écrivain chez lui. Et prolonger, entre deux bouffées de ses sempiternelles cigarettes, la réflexion sur l'acte de création. En complément, la parole aux commissaires de l'exposition "Jean Echenoz, Roman, rotor, stator" : "La Bpi a toujours travaillé sur cette question : comment exposer la littérature ?".

Le chef de file de l'impressionnisme avait l'oeil. Pendant plus de cinquante ans, il a constitué une collection secrète de chefs-d'oeuvre. Les voici réunis au musée Marmottan Monet, au terme d'une traque digne d'un polar...

Devenue star à l'international, la jeune artiste française Camille Henrot investit l'intégralité du Palais de Tokyo avec son exposition Days Are Dogs. Un travail d'une densité vertigineuse.

Invitée par le musée de la Chasse, Sophie Calle expose oeuvres nouvelles et anciennes où s'entrecroisent les thèmes de la traque affective et de la porosité entre les espèces.

Les collections d'art privées sont à l'honneur de la saison culturelle parisienne de 2017. Le musée Marmottan met en valeur les oeuvres de la collection personnelle du peintre impressionniste Claude Monet quand le musée Jacquemart-André donne à voir la somptueuse collection Ordrugaard du couple danois, les Hansen. Egalement, pour compléter le carnet, un focus sur l'exposition "Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire" à l'Institut du monde arabe.

"Women House" retrace le combat des artistes femmes contre l'enfermement domestique. Entre émancipation et réappropriation d'un lieu à soi.

Figure montante de l'art contemporain, le dessinateur, invité à exposer ce mois-ci au Palais de Tokyo, nourrit une oeuvre étrange et engagée.

Si Michel Sittow fut assurément «le plus grand artiste estonien de la Renaissance», il fut également l'un des plus grands portraitistes de son temps.

Il y a tout juste dix ans, le créateur belge quittait la scène, prenant le monde de la mode par surprise. Une disparition volontaire qui renforça encore son aura. Car, en vingt ans, le styliste s'était forgé une réputation à part, avec ses vêtements conceptuels se moquant des règles et des tendances : trompe-l'oeil, oversize, lamé froissé, doublures portées dessus ... Un univers qu'il ressuscite au musée Galliera à Paris.

L'objet photographique polarise aujourd'hui les relations entre la photographie et la sculpture. Pourtant, chacune à leur manière, les expositions de Thierry Fontaine au Centre photographique d'Ile-de-France à Pontault-Combault (jusqu'au 23 décembre 2018, commissariat de Dominique Abensour et Nathalie Giraudeau) et d'Eiad Lassry au Plateau à Paris (jusqu'au 9 décembre 2018, commissariat de Xavier Franceschi) ouvrent d'autres perspectives.

La Monnaie de Paris accueille Grayson Perry, trublion et travesti qui élève l'artisanat au rang du manifeste, questionne le genre et la production sociale du goût... Une première en France.