Cet article vise principalement à présenter les enjeux pour les bibliothèques d'être présentes sur les réseaux sociaux numériques. Ces puissantes plateformes permettant à la bibliothèque d'accroître son audience, de mettre en valeur certaines de ses collections et de rendre celles-ci plus visibles. Ils permettent aussi à la bibliothèque de défendre son image en se construisant une "existence numérique". Mais cela comporte également quelques risques, notamment, celui d'exister sur des plate-formes appartenant à des entreprises privées et commerciales.

La prescription est devenue un processus nécessaire pour s'y retrouver au milieu de la quantité de documents patrimoniaux désormais numérisés et disponibles en ligne - une offre babélique. Prescrire, pour les bibliothèques de recherche, c'est choisir en amont ce qui doit ou non être numérisé, puis distinguer en aval ce qui doit être mis en avant. Les bibliothèques prescrivent du contenu patrimonial sur leurs propres sites, sur des blogs et sur les réseaux sociaux : elles utilisent les mêmes outils que leurs usagers.

Le phénomène touche les grands de ce monde comme les quidams, et envahit les réseaux sociaux. Autant image à partager que message, le selfie permet à tout un chacun de se projeter en performeur de soi.

Des chercheurs mettent au point un détecteur de mensonges à l'usage des réseaux sociaux. Vivra-t-on un jour dans la dictature de la vérité ?

Vieux tropisme du journalisme politique hexagonal, les éditocrates, omniprésents dans les journaux et à la télé, ont aussi pris place sur Internet. Quelques blogueurs reproduisent les mêmes réflexes que leurs aînés : donner leur avis sur tout.

Les combattants de l'Etat islamique mènent le cyberjihad. Les réseaux sociaux Twitter et Facebook, devenus leur moyen de propagande préféré, tentent tant bien que mal de les éradiquer. Quels sont les enjeux de cette guerre virtuelle ?

Internet est un formidable outil de connaissance et de communication. D'accord. Mais c'est aussi un défouloir où s'expriment sans vergogne nos instincts les plus bas. Enquête sur l'étrange habitude consistant à persécuter des gens qui ne vous ont rien fait, bien au-delà des limites du débat d'idées ou de la critique d'impostures médiatiques.

Les chantres de la guerre sainte usent des mêmes armes que les individus lambda : ils utilisent internet et les réseaux sociaux pour former et recruter leurs futurs combattants. Une dérive contre laquelle il est difficile de légiférer.