Manuel Valls veut débarrasser son parti de l'adjectif "socialiste". S'il est élu à la tête de l'UMP, Nicolas Sarkozy organisera un vote sur le changement de nom de sa formation. Comme si cela allait suffire à séduire les électeurs.

L'un a fait une annonce discrète sur son blog, fin août 2014. L'autre a choisi Facebook et le "20 heures" pour orchestrer son retour dans la course à I'UMP. Une première victoire par K.-O. pour Sarkozy. Reste à séduire aussi sur le fond.

Qui a bien pu alimenter la presse people sur la vie sentimentale, les vacances et l'agenda du président ? En écartant cinq employés du Château soupçonnés de traîtrise, Hollande est certain d'avoir démantelé une filière à la solde de Nicolas Sarkozy.

Sur Twitter, Gilles Boyer, premier des conseillers d'Alain Juppé, distille piques et bons mots avec une cible préférée : Nicolas Sarkozy.

Avec un parti ruiné et des amis patrons moins nombreux, l'ex-président promet de mener une campagne low cost pour ne plus être le "candidat des riches". Pas si simple...

C'est ce fils de femme de ménage passé par Sciences-Po, ce catholique au grand-père musulman, ce jeune député-maire de Tourcoing que Nicolas Sarkozy a choisi comme porte-parole de sa campagne.

Après Jacques, Claude Chirac s'engage à son tour en faveur d'Alain Juppé contre Nicolas Sarkozy, le candidat de Bernadette.

L'ancien chef de l'Etat était supposé planer sur son camp. Au bout d'un mois de campagne, il pique dangereusement du nez. En attendant le crash ? Retour sur un atterrissage plus difficile que prévu.

C'est le plus rocambolesque des scandales de la sarkozie. L'incroyable histoire d'un ex-protégé du Château et de Kadhafi, diplomate aux manières d'agent secret et au physique de G.I. Joe, qui s'est fait pincer comme un bleu, gare du Nord, avec près de 400 000 euros en cash.

"Je ne savais pas", a juré la garde des Sceaux. Le pis, c'est que c'est vrai ! Sa directrice de cabinet avait été mise au parfum, mais elle n'a fait suivre l'information, sous forme d'une note, qu'à Matignon. Histoire d'un amateurisme coupable.

Fabrice del Dongo, "un petit con" ? C'est l'avis de l'ancien président de la République. Il devrait lire un peu mieux "La Chartreuse de Parme".