Expulsion des Roms, déchéance de la nationalité... Le virage sécuritaire et xénophobe de l'été est tout sauf fortuit. Nicolas Sarkozy considère que son élection de 2007 s'est jouée sur le thème de l'immigration et de l'identité nationale. Sur fond d'affaire Bettencourt et de colère sociale, il rejoue son va-tout. Au risque de se couper de l'électorat modéré. Comment en est-on arrivé à une telle radicalisation ?

Entre François Fillon et Nicolas Sarkozy, la méfiance est plus que jamais de mise. Le Premier ministre pense qu'à l'Elysée on a décidé sa liquidation. Le président, lui, voit dans l'affirmation de son second une forme de rébellion tranquille. Histoire d'un divorce programmé.

Le chef de l'Etat a-t-il été victime d'un maître chanteur qui le menaçait de révéler les coulisses du financement de la campagne présidentielle de 1995 et les vraies causes de l'attentat de Karachi ? A l'Elysée, on parle de délire... le juge Van Ruymbeke en est moins sûr.

Les ambitions de Jean Sarkozy ont achevé de détruire une amitié de trente-quatre ans entre ces deux enfants de Pasqua et de Balladur. Récit d'un divorce à grand spectacle.

Le président de la République est soulagé de se séparer d'un fidèle devenu trop encombrant. Et il ne facilitera pas son élection au Sénat en septembre prochain.

Fillon écrasé, Fillon martyrisé, c'est fini. Depuis le remaniement, le Premier ministre a gagné en assurance et en autorité. Et l'omniprésident semble s'en accommoder. A-t-il décidé de prendre de la hauteur ? Ou guette-t-il l'occasion de reprendre la main ?

Côte d'Ivoire, Tunisie, otages... Mais quelle est donc la cohérence de l'action du chef de l'Etat. Il comptait sur la politique étrangère pour ″représidentialiser″ son image. Le voilà de nouveau sur la défensive face aux critiques qui fusent.

En panne, l'hyperprésident qui a juré de réformer la France veut reprendre l'initiative tous azimuts. A quoi doivent s'attendre les Français malmenés par la crise ? Le Nouvel Observateur décrypte les réformes en cours.

Après la relaxe de Dominique de Villepin, le président aurait pu se montrer grand seigneur. En laissant le procureur Marin faire appel, il a choisi de relancer la guerre, provoquant la fureur de son meilleur ennemi. Histoire d'un duel à mort qui vient de très loin.

Ils se côtoient et s'apprécient depuis vingt ans. Mais le président de la République a compris que celui qu'il a contribué à porter à la tête du FMI est désormais son plus dangereux rival. Comment le jauge-t-il ? Comment évalue-t-il les atouts et handicaps de ″Dominique″ ? Quel est le plan anti-DSK concocté par l'Elysée ?

Nicolas Sarkozy avait promis une ℗République irréprochable®... Il n'a fait que perpétuer la pratique de ses prédécesseurs, en recasant ses amis dans des commissions fantoches.

Comme d'habitude, le président est content de lui. Ne pas avoir dérapé dans l'affaire Strauss-Kahn suffit à son bonheur. Et si en plus le PS veut bien se diviser...