Alors que les républicains ont désormais leur candidat, le ton se durcit entre Hillary et Obama. Ce bras de fer pourrait bien durer jusqu'à la primaire de Pennsylvanie du 22 avril 2008 ou pire, jusqu'à la convention nationale du mois d'août.

Pas moins de 246 élus et dirigeants du Parti démocrate restent indécis. "The New York Times", qui en a interrogé plusieurs dizaines, explique pourquoi ils n'arrivent toujours pas à se déterminer.

Alors que le candidat républicain a la réputation d'être fidèle à ses principes, nous explique l'hebdomadaire "The New Republic", son bilan est celui d'un politicien changeant, oscillant allégrement entre droite et gauche.

Malgré la démission de plusieurs membres de son équipe et la réputation ternie du Parti républicain, McCain reste persuadé qu'il peut encore battre Obama.

Même si le premier n'est pas encore officiellement désigné comme le candidat démocrate, les deux hommes peaufinent leurs stratégies respectives pour mettre à mal l'adversaire.

Le résultat de la primaire de Pennsylvanie montre que certains électeurs ont encore des réticences à voter pour le candidat noir. Une tendance qui pourrait être préjudiciable à l'élection d'un démocrate à la Maison-blanche.

Il y a peu, Barack Obama caracolait en tête de la course à l'investiture démocrate. Aujourd'hui, il fait l'objet de violentes attaques et de polémiques.

Pour le chroniqueur David Brooks, le candidat noir a perdu un peu de son aura. La combativité d'Hillary Clinton l'a fait trébucher. Et, en novembre 2008, il pourrait en payer le prix face au républicain McCain.

Combative, inflexible, Hillary Clinton est déterminée à être la prochaine présidente. Mais Barack Obama a toujours une nette avance sur elle, et elle est loin d'avoir les talents politiques de Bill, son mari.

Qu'il s'agisse de l'immigration ou de l'avortement, du terrorisme ou des questions diplomatiques, John McCain a souvent des positions assez proches de celles de l'actuel président.

Dans les vallées des Appalaches, les ruraux sont traditionnellement démocrates. Mais, pour ces Blancs défavorisés, pas question pour autant d'envoyer un Noir à la Maison-Blanche.

Le gouverneur républicain de Californie soutient John McCain, tandis que sa femme fait campagne pour Barack Obama. A la maison comme sur la scène politique et médiatique.