Adoubée par le chef pour mener le combat des européennes, cette "insoumise" passée par Sciences-Po peine à décoller dans les sondages mais fait preuve d'un vrai tempérament.

Dérive populiste, fonctionnement clanique, raté des européennes... L'autorité du leader de La France insoumise vacille. Et déjà les héritiers se préparent.

Neuf en politique, l'ex-chef d'état-major israélien, dont le parti Kahol Lavan, devance le Likoud dans les sondages en vue des législatives du 9 avril 2019 pourrait supplanter Netanyahou.

Figure des "gilets jaunes", l'aide soignante attire aujourd'hui les foudres d'un mouvement miné par la violence. Rencontre.

L’action du général de Gaulle est déterminée par une certitude et portée par une conviction. La certitude, c’est que les Etats nationaux sont, en dernier ressort, les acteurs indépassables de la vie internationale et qu’ils sont par essence inaltérables, insécables et indissolubles. La conviction, c’est que la France a, dans ce concert des nations, vocation à jouer les premiers rôles et à retrouver par le verbe et par l’exemple la position hégémonique qu’elle a accidentellement perdue il y a deux siècles.

Encore largement présent dans les mémoires contemporaines, le conflit Mitterrand-Rocard continue encore de nos jours à servir de référent dans le débat politique et dans le commentaire médiatique. Amorcé dès les années 1960, ce duel entre ces deux personnalités du socialisme se fonde beaucoup plus que sur des distinctions idéologiques, sur des rapports de forces politiques pour la conquête du pouvoir, à l’intérieur du PS, mais aussi à la tête de l’Etat.

A bientôt 78 ans, Joe Biden n'était sans doute pas le candidat idéal. Avec sa colistière Kamala Harris, première femme à occuper le poste de vice-président, il va probablement devoir composer avec un Sénat hostile. Alors que le pays est clivé comme jamais, avec un électorat républicain gangréné par l'extrême droite et le complotisme, que la crise sanitaire et économique fait rage, saura-t-il panser les plaies de l'Amérique ? Sommaire. Joe Biden peut-il guérir l'Amérique ? L'inconnue Trump. Le virus QAnon.

Le dernier scrutin municipal a été marqué, outre une abstention massive, par deux résultats politiques saillants : l'affirmation des écologistes dans les grandes métropoles et la déroute de La République en marche (LREM). Avant le séisme politique de 2017, les élections intermédiaires étaient analysées comme un test national permettant de mesurer les rapports de force politique entre deux élections présidentielles.

Anti-masques, pro-Raoult et intervenante dans le très controversé documentaire "Hold-up", la députée ex-LREM est devenue l'un des porte-étendards de la mouvance conspirationniste.

La maire de Paris dit ne pas avoir envie d'une candidature à la présidentielle. Mais il y a le devoir, la pression des proches et, au-delà, celle d'une partie de la gauche. Et là, c'est autre chose... Sommaire. La tentation Hidalgo. Anne Hidalgo :" Je peux aider à dépasser les clivages". Les meilleurs ennemis.

LREM et LFI incarnent une nouvelle forme de mobilisation politique qui, sous couvert d’échapper à la bureaucratie, se passe des dispositifs censés garantir le pluralisme. Caractérisés par une forte personnalisation et un fonctionnement vertical, ces partis-mouvements sont moins destinés à construire la vie politique qu’à préparer l’échéance électorale.

Le XXe Congrès du PCC, qui s'est tenu en octobre 2022, a confirmé le caractère totalitaire de la Chine de Xi Jinping. Donnant à voir le pouvoir sans partage de son dictateur, l’omniprésence et l'omnipotence d'un parti désormais unifié et la persistance de ses ambitions globales, il marque l’entrée dans une période d'hubris et de crispation où les ressorts de l'adaptation du régime, jusque-là garants de sa pérennité, sont remis en cause. On observe un décalage croissant entre l’ambition de toute-puissance, les concepts-clés du régime et le pays réel, en proie au ralentissement économique.