Candidat à la présidentielle de décembre 2019, le patron du MNSD alterne entre opposition timide et alliance de circonstance. Une voie médiane qui s'apparente à une impasse.

L'ampleur prise par la pandémie révèle en creux le manque de leadership. A quand un Churchill ou un de Gaulle révélés par le corona ?

Devenu leader d'une opposition hétéroclite, Mahmoud Dicko a montré qu'il était en mesure de mobiliser la rue contre le pouvoir. Que compte-t-il au juste faire de cette influence ?

Ancien pilier du régime de Bongo père devenu opposant au fils, Zacharie Myboto devrait quitter la tête de l'Union nationale cette année 2020. Mais sa fille Chantal et son gendre Paul-Marie Gondjout comptent bien peser sur le choix d'un candidat à la présidentielle de 2023.

Privé de Vital Kamerhe, son principal allié politique condamné à vingt ans de prison, le chef de l'Etat aura fort à faire pour gérer une coalition où tous les coups semblent permis.

Cette fois, c'est leur dernier combat. Après s'être affrontés pour la succession de Félix Houphouët-Boigny, avant de s'allier contre Laurent Gbabgo, les deux rivaux depuis trente ans sont de nouveau en guerre ouverte. Et entendent définitivement en découdre lors de la présidentielle prévue le 31 octobre 2020.

Arrivée au perchoir en avril 2019, elle s'est imposée comme un rouage stratégique du système Kabila... et comme le poil à gratter de Félix Tshisekedi.

Prince héritier du royaume, apprécié des Américains, Mohammed Ben Nayef avait tout pour réussir. Jusqu'à ce que son cousin Mohammed Ben Salmon mette au point une stratégie pour l'éliminer politiquement et lui ravir sa place.

Valérie Pécresse, François Baroin, Xavier Bertrand, Bruno Retailleau... Tous profitent de la crise pour affûter leur stratégie en vue de la prochaine présidentielle. PAR

Tous deux anciens ministres, grands patrons et gendres de l'ambassadeur Charles Gomis, ils se verraient bien porter les couleurs du PDCI à l'élection présidentielle d'octobre. Encore faut-il qu'Henri Konan Bédié y renonce...

Les prétendants au poste de Premier ministre ne manquent pas. L'actuel titulaire, lui, aimerait bien voir prolonger son bail.

Il a entrevu son destin présidentiel il y a un an, un soir d’élections européennes. Tête de liste d’EELV, Yannick Jadot venait de décrocher un succès historique, consacrant les écologistes troisième force politique du pays. Douze mois plus tard, alors que les mêmes écologistes sont en position de conquérir plusieurs grandes villes aux municipales, l’eurodéputé pense toujours très fort à 2022. S’il se voit comme le plus présidentiable des verts, cet ancien de Greenpeace a du mal à confirmer sa percée et reste taxé d’arrogance et d’opportunisme par une frange de son parti.