Inflation record, taux de pauvreté en fort rebond, réformes laborieuses... Le bilan du fracassant président argentin, élu il y a neuf mois, n'a rien de triomphal. Mais "El Loco" reste populaire.

Le libertarien Javier Milei est devenu président de la République en Argentine. Converti à l’anarcho-capitalisme, il a connu un succès médiatique avec ses déclarations outrancières, avant de trouver un écho dans une population affectée par la crise économique.

Chantre du libéralisme, adepte de la tronçonneuse budgétaire, ami de Trump et de Musk, le président argentin fascine et suscite la controverse. "Le Point" l'a rencontré dans son palais présidentiel. Interview et enquête sur sa méthode. Sommaire. Javier Milei : "Qui dépense de la pire des manières ? L'État". Dans l'univers de Javier Milei. A Buenos Aires, au coeur du système Milei. Ils parlent tous de lui... Ce que la France peut apprendre de l'Argentine. Aux sources de la pensée miléiste

Le président d’extrême droite consolide sa popularité en Argentine. Élu en novembre 2023, il dirige un gouvernement autoritaire doté d’une stratégie de contrôle de la protestation.

Dans l’Argentine anarcho-capitaliste de Javier Milei, la référence à la nation tend à s’effacer, avec notamment l’abandon de la souveraineté monétaire, tandis que la dictature (1976-1984) est réhabilitée. Le pays connaît donc une expérience de néolibéralisme autoritaire.